Des élus parlent de la santé mentale
Tant à Warwick qu’à Victoriaville, des élus ont profité de leur séance mensuelle pour parler de la Semaine de la santé mentale en cours jusqu’au 10 mai.
«Ce n’est pas toujours facile pour nos citoyens, particulièrement pour nos aînés qui se sentent peut-être plus isolés dans des temps comme ceux que nous connaissons», a d’abord exprimé la conseillère warwickoise Noëlla Comtois, soulevant aussi l’importance à accorder aux adolescents.
«À cet âge, nos amis, notre gang, c’est toujours important. Les amis prennent beaucoup d’importance. J’invite tout le monde à être patient. Après la pluie vient le beau temps», a-t-elle dit avec philosophie.
En cette Semaine de la santé mentale, l’élue a fait valoir l’importance, si on en éprouve le besoin, de demander de l’aide, de composer le 8-1-1. «C’est certain que la période actuelle peut causer de l’anxiété, de l’angoisse et même de la tristesse. De le reconnaître, c’est bien, d’en parler, c’est encore mieux. Si on a besoin d’aide, il ne faut pas se gêner», a-t-elle souligné.
Noëlla Comtois propose même aux citoyens un défi, celui de se trouver chaque jour un ou des petits bonheurs. «Ça peut être en voyant une fleur qui commence à pousser ou encore le chant d’un oiseau ou le cri d’un enfant. Rire fait du bien. Si on a envie de danser, on peut le faire, ou encore participer à un 5 à 7 (virtuel) avec des amis», a-t-elle suggéré, ajoutant qu’il ne fallait jamais oublier que «notre mission est de sauver des vies». «Si on ne le fait pas pour nous, qu’on le fasse pour nos enfants, nos petits-enfants, nos familles, notre entourage, pour qu’à la fin, on soit plus nombreux pour fêter. Merci, et bonne santé», a terminé la conseillère.
Le maire Diego Scalzo l’a remerciée pour ses belles paroles. «Vous m’avez touché. C’est très approprié ce que vous venez d’exprimer. Cela rejoint plusieurs personnes», a-t-il signalé.
À Victoriaville
Au conseil municipal de Victoriaville, c’est le conseiller Patrick Paulin qui a pris la parole pour aborder cette 69e semaine de la santé mentale avec comme thème le lien social en tant que facteur de protection. «J’invite les gens à socialiser, à parler, à garder contact», a-t-il noté, reconnaissant que la crise de la COVID-19 amène parfois à un repli sur soi.
«Aujourd’hui plus que jamais, quand on vous pose la question, comment ça va? Ne répondez pas de manière traditionnelle. Si vous êtes sur le point d’exploser, parlez-en aux gens. Parler, ça libère. Écouter, ça aide aussi. En cette semaine de la santé mentale, je vous invite à faire preuve d’écoute, de solidarité et d’empathie», a confié M. Paulin.
Pour le maire André Bellavance, la semaine prend cette année une importance encore plus particulière. «Il y a toutes sortes de gens qui vivent des impacts en lien avec ce que l’on vit. Soyez vigilants, soyez à l’écoute de vos proches, de vos amis, de vos connaissances. Il est important de bien les référer aux bonnes personnes qui pourraient leur venir en aide», a-t-il spécifié.