Des défibrillateurs partout au pays

Le député de Richmond-Arthabaska, Alain Rayes, s’est réjoui de la décision de ses collègues parlementaires, mercredi soir, à la Chambre des communes. Lors d’un vote, l’ensemble des députés, tous partis confondus, ont adopté la motion proposée par le lieutenant politique du Québec pour le Parti conservateur du Canada.

Ce projet, initié par M. Rayes en mars dernier, vise à équiper tous les véhicules de la Gendarmerie royale de défibrillateurs externes automatiques (DEA). La motion numéro 124 prévoit également que le Comité permanent de la sécurité publique et nationale entreprenne une étude afin d’évaluer la possibilité d’équiper les véhicules des autres premiers intervenants partout au pays.

«Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de présenter une motion à la Chambre des communes, encore moins d’atteindre le fil d’arrivée. C’est une immense fierté pour moi de voir que tous ont mis la partisanerie de côté pour aider à sauver des vies», a partagé le député.

On enregistre, tous les ans au Canada, 40 000 arrêts cardiaques soudains. «C’est un arrêt cardiaque toutes les 12 minutes. Pour chaque minute écoulée, les chances de survie diminuent de 7 à 10%. Actuellement, moins de 5% des personnes qui subissent des arrêts cardiaques à l’extérieur de nos hôpitaux survivent. Les défibrillateurs permettent d’augmenter de 75% les chances de survie. On me demande parfois si mon rôle de député peut réellement faire une différence dans la vie des gens. Cette victoire aujourd’hui prouve qu’il est concrètement possible d’influencer positivement la qualité de vie de la population», a renchéri M. Rayes.

Ce n’est pas d’hier que le député de Richmond-Arthabaska croit à l’importance des défibrillateurs. À titre de maire de Victoriaville, il avait contribué à doter tous les bâtiments publics et les lieux achalandés de ce type d’appareils. «Mon ami Stéphane Campagna m’a sensibilisé à cette cause. Il a été victime d’un arrêt cardiaque alors qu’il jouait au hockey. Sans cet appareil, il ne serait possiblement plus de ce monde aujourd’hui. Je lui dédis d’ailleurs cette motion, à lui et à tous ceux qui seront malheureusement victimes d’un arrêt cardiaque au cours de leur vie», a-t-il conclu.