De la nouveauté pour le camp d’été du projet Boîte à lunch

Trois semaines plutôt que deux, en plus d’une journée complète, 24 heures, passée au camp Scougui à Saint-Félix-de-Kingsey, voilà les nouveautés qui s’offriront cet été aux jeunes campeurs du camp d’été du projet Boîte à lunch à Victoriaville.

Lancé il y a trois ans maintenant par le Groupe Solidarité Jeunesse de l’École secondaire Le boisé, le Restaurant populaire a pris le relais tout en étant supporté par Solidarité Jeunesse.

Quarante jeunes, âgés de 9 à 12 ans, répartis en deux groupes de 20, pourront vivre l’expérience de ce camp tout à fait gratuit, avec repas et collations fournies.

Il s’adresse avant tout aux jeunes issus de familles à revenus modestes et inscrits au projet Boîte à lunch.

« Le camp vise à développer le leadership chez les jeunes, leur estime de soi, leur donner des outils pour ce que soit un peu plus facile lorsqu’ils seront plus âgés et faire en sorte qu’ils puissent espérer et rêver », souligne le responsable Olivier St-Pierre.

Le camp s’échelonnera donc sur trois semaines cette année. Le premier groupe y prendra part du 25 juin au 11 juillet, et le second du 15 au 19 juillet, puis du 5 au 15 août. Le matin, le camp prend son envol vers 8 h et se termine vers 16 h 30.

« On organise des activités pour le dépassement de soi et pour favoriser la camaraderie entre les jeunes campeurs, pour qu’ils apprennent à se connaître à travers différentes activités, cela crée des liens », indique Olivier St-Pierre.

Des sorties au camp Beauséjour, au mont Ham, à d’Arbre en arbre, du théâtre et de l’équitation ne constituent que quelques exemples d’activités.

« En nouveauté, note Rock Tourigny de Solidarité Jeunesse, un camp 24 heures, au cours de la dernière semaine. Ce sera extraordinaire pour les jeunes qui partiront avec l’équipe pour se retrouver dans le bois. »

Les jeunes participants pourront compter sur « une équipe du tonnerre », assure Rock Tourigny. Outre le responsable Olivier, on y retrouvera Anne-Sophie Belzile, agissant comme coordonnatrice, Anaïs Bouchard, qui en est à sa troisième année, Ophélie Montembault et Pierre-Alexandre St-Louis. « Tous des jeunes qui sont passés par Solidarité Jeunesse  et qui ont fait de l’animation de camp au Nicaragua », précise M. Tourigny.

Par ailleurs, les jeunes profiteront aussi d’un atelier de cuisine au Restaurant populaire. « Les jeunes peuvent ainsi préparer leur lunch, ça leur procure une petite fierté. Ça les prépare aussi pour plus tard de savoir cuisiner un peu, ça ne fait jamais de tort », fait valoir Olivier St-Pierre.

Engagé dans le projet comme partenaire depuis les débuts, le Restaurant populaire prend graduellement les rênes de l’organisation. « En trois ans, on a vu de belles améliorations, ça a évolué. C’est encore tout nouveau, mais on a déjà entrepris de le bonifier. On se donne les outils pour parvenir aux buts fixés », indique Isabelle Drouin.

L’ajout d’une troisième semaine au camp sera bénéfique, estime Katerine McCrae « On a réalisé qu’à la deuxième semaine, les jeunes commençaient à tisser des liens, à plus s’exprimer et on arrivait déjà à la fin du camp. Lors de la troisième semaine, on pourra davantage travailler la dynamique de groupe », croit-elle.

Au moment de la rencontre de presse, quelque 25 jeunes avaient confirmé leur présence. Il reste une quinzaine de places que l’organisation ouvre aussi à des jeunes qui ont des besoins, à qui le camp peut être utile et qui ne font pas partie du projet Boîte à lunch.

On peut contacter Olivier au numéro 819 758-4615 ou par courriel projetbal@outlook.com.

« Que les gens n’hésitent pas, lance Isabelle Drouin. Plus on est capable de l’offrir à des jeunes, mieux ce sera. C’est un camp de luxe, avec les activités qu’ils font et l’encadrement dont ils bénéficient, c’est génial! Nous sommes là pour que perdure ce beau projet. »

Partenaire du projet, le député fédéral de Richmond-Arthabaska, Alain Rayes, a félicité les organisateurs. « Ce que vous allez faire vivre aux jeunes, des jeunes élèves aussi vont travailler grâce au programme Emploi-été Canada. Eux aussi vivront une belle expérience de travail avec les jeunes. »

La directrice de l’établissement scolaire, Patricia Bouchard, se réjouit de pouvoir accueillir le projet. « Je suis très heureuse de vous accueillir dans notre belle école, d’accueillir de beaux projets comme celui-ci. Il est plaisant l’été de croiser des petits choux qui partent faire des activités avec le groupe.  Je suis en mesure de vous dire que ce n’est que du wow! »