COVID-19 : l’ONU s’inquiète que des terroristes exploitent la crise

Les organisations terroristes et criminelles ne doivent pas pouvoir exploiter la crise de la pandémie de COVID-19 à leur fin, ont souligné le 6 août deux hauts responsables onusiens devant le Conseil de sécurité.

«Nous savons que les terroristes exploitent les perturbations importantes et les difficultés économiques causées par le COVID-19 pour répandre la peur, la haine et la division, radicaliser et recruter de nouveaux adeptes», déclare Vladimir Voronkov, le chef du Bureau du contre-terrorisme des Nations Unies.

L’augmentation de l’utilisation d’Internet et de la cybercriminalité pendant la pandémie a aggravé encore le problème et les organisations terroristes et criminelles ont modifié leur mode opératoire au regard des restrictions imposées sur les voyages et des mesures de confinement. «Des réponses complètes et coopératives sont plus que jamais nécessaires», indique de son côté Ghada Waly, la directrice de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime.

À ce sujet, l’ONU insiste sur l’importance de cibler spécifiquement les liens entre terrorisme et crime organisé : le trafic de drogue, l’exploitation illicite de ressources naturelles, d’armes légères et de la faune en vue de financer le terrorisme par exemple. L’ONU souligne que davantage d’appui est nécessaire pour éradiquer toutes les formes de traites de personnes, notamment lorsqu’elles sont commises par des groupes terroristes.

L’ONU rappelle également que les États doivent adopter des mesures de lutte contre le terrorisme et le crime organisé qui respectent les cadres juridiques internationaux en vigueur, notamment en matière de droit humanitaire, de droits de l’homme et de droits des réfugiés.

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