COVID-19 : bientôt des chiffres plus précis
«Je ne possède pas cette information», a répondu le maire André Bellavance à une citoyenne qui, par le truchement de l’Internet, voulait savoir s’il y avait un cas de la COVID-19 à Victoriaville.
Le maire s’est toutefois empressé d’ajouter qu’il devrait éventuellement obtenir cette information.
Chaque semaine, André Bellavance participe à une téléconférence à laquelle participent des représentants de différents ministères, du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) et les députés. «Les gens du CIUSSS nous ont informés la semaine dernière qu’on allait bientôt divulguer les cas dans les MRC et dans les villes principales. On aura donc des statistiques un peu plus précises, mais je ne sais pas à quel moment», a-t-il confié, précisant qu’en date d’aujourd’hui (lundi), on dénombrait 12 cas confirmés dans Arthabaska-Érable.
Un nombre peu élevé comparativement aux 549 cas recensés dans la grande région Mauricie-Centre-du-Québec. «C’est certainement en grande partie parce que la population de notre région respecte comme il faut les consignes. Alors, continuons à suivre les directives du bon docteur Arruda», a souligné le premier magistrat.
Parcs toujours ouverts, mais…
La Ville de Victoriaville n’a pas fermé les parcs ni les pistes cyclables, pour l’instant, a rappelé le maire à la suite d’une question d’un citoyen.
Les élus ne souhaitent pas en arriver là. «On ne veut pas fermer les parcs, les pistes cyclables. Avec le beau temps qui vient, on est content que vous puissiez en profiter. Si on respecte les consignes, on conservera cette liberté qu’on a encore», a exprimé André Bellavance.
Mais le non-respect des mesures pour obliger la Ville à changer son approche et à se montrer plus sévère.
«Ce qu’on demande aux gens, c’est de respecter la distanciation, de s’assurer du respect des deux mètres. Si l’on s’aperçoit que ça devient impossible à gérer, il y aura des opérations policières, on fera de la surveillance et on avertira les gens. À un moment donné, certaines recevront peut-être des contraventions. Mais si, avec le beau temps, on ne peut gérer ça, on sera obligé d’être plus sévère, car nous devons observer ces règles édictées par la santé publique», a prévenu André Bellavance, invitant tout de même les citoyens à demeurer à la maison le plus possible, à ne sortir que pour des trucs essentiels, comme l’épicerie et la pharmacie. «Et on se promène dans notre quartier le plus possible et non un peu partout», a-t-il souligné.
Salle quasi déserte
Le conseil municipal a adopté une nouvelle formule encore plus restrictive pour la tenue, lundi soir, de sa séance mensuelle.
«Après une première séance à huis clos (en mars) avec la moitié des élus à domicile pour respecter la consigne du deux mètres de distance, cette fois, le gouvernement nous a demandé, non seulement le huis clos, mais avec le moins de gens possible», a expliqué le maire Bellavance.
Ainsi, tous les conseillers et conseillères, de même que le directeur général, ont pris part à la séance de leur domicile. Seuls le maire, le greffier Me Yves Arcand et le coordonnateur de la Division des communications, Charles Verville, prenaient place dans la salle, en plus de Jean-François Poulin, intégrateur Web au sein de la Division des communications. pour assurer la diffusion de la séance sur Facebook, YouTube et à la Télévision communautaire des Bois-Francs.