Le compte de taxes augmente légèrement à Warwick

Les contribuables warwickois verront, l’an prochain, leur compte de taxes subir une hausse de quelque 2,5%.  C’est, notamment, ce qui ressort du budget 2018 adopté, lundi soir, par le conseil municipal de Warwick.

Un budget équilibré s’élevant à 7 383 291 $, en hausse de près de 700 000 $ sur le budget 2017 établi à 6 705 150 $.

«La hausse des revenus s’explique par une réaffectation d’une part des surplus pour des projets très spécifiques et par la subvention gouvernementale de 100 000 $ pour le programme de rénovation du Vieux Warwick», a indiqué le maire Diego Scalzo.

Pour les contribuables, le taux de la taxe foncière générale fait un bond de deux sous, passant de 0,77 $ à 0,79 $ du 100 $ d’évaluation. «Nous demeurons très compétitifs à ce chapitre en comparaison avec des municipalités de taille semblable», a souligné le maire Diego Scalzo.

«Il est certain que nous souhaitons que les citoyens paient le moins possible, a-t-il ajouté. Mais nous voulons maintenir notre activité en offrant des services de proximité. C’est une des missions d’une ville d’ailleurs d’offrir des services de qualité. On ne veut pas négliger notre municipalité.»

Warwick, a-t-il fait valoir, est gérée de façon «généraliste», c’est-à-dire qu’elle ne met pas l’accent sur un secteur plus qu’un autre. «On met l’accent autant sur les travaux publics que sur le service incendie, sur les loisirs, la culture ou autres. Pour nous, chaque département est important»,  a-t-il signalé, tout en notant le désir des élus de laisser aux générations futures une ville en santé, prospère.

«Quand on compare notre portrait financier avec d’autres municipalités, on constate que nous avons une situation très enviable», a-t-il soutenu.

Le maire Scalzo a qualifié le budget de satisfaisant. «On y constate des augmentations mineures dans certains services, comme les transports et la voirie, a-t-il noté, tandis que certains départements, comme le service incendie et l’administration générale, sont en baisse.»

D’autres postes budgétaires, eux, connaissent une hausse plus significative, comme l’hygiène du milieu. «C’est que nous avons mis de l’argent dans la réserve pour le projet d’eau potable», a précisé le maire, tout en signalant une hausse de 5% en urbanisme et de 6% en loisirs et culture, secteur qui représente 14% des investissements.

Les comptes de taxes

Pour mieux illustrer la situation, dans le secteur desservi (par le réseau d’aqueduc et d’égout), pour une résidence unifamiliale moyenne évaluée à 221 800 $, le compte global de taxes augmente de 2,4%, passant de 2346,40 $ à 2403,45 $, une hausse de moins de 60 $.

Dans le secteur non desservi, pour une résidence évaluée à 193 900 $, le compte de taxes grimpe de 2,59%, passant de 1690,69 $ à 1734, 47 $, une différence de moins de 45 $.

Du côté industriel, pour un bâtiment évalué à quelque 2,3 millions de dollars, la hausse de 2,7% du compte de taxes représente une augmentation d’environ 1000 $.

C’est dans le secteur agricole qu’on observe, en pourcentage, une augmentation plus forte, de l’ordre de 2,73%. Pour une évaluation moyenne de 449 600 $, le compte de taxes, qui était de 1362,89 $ cette année, s’élèvera à 1400,13 $ en 2018, ce qui représente une hausse de quelque 37 $.

Programme triennal d’immobilisations

Comme l’a précisé la directrice générale Lise Lemieux, la Ville de Warwick entend notamment consacrer, l’an prochain, près de 365 000 $ dans des travaux de voirie et 125 000 $ pour les parcs et terrains de jeux.

«Nous poursuivons nos investissements de façon importante dans nos rues, nos rangs, nos parcs et nos équipements», a fait valoir le maire de Warwick.

Pour 2019, de gros morceaux prévus, la réfection du Pavillon Baril (500 000 $) et la deuxième phase des Jardins Baril (100 000 $), mais surtout la construction de la nouvelle station d’eau potable, projet de quelque deux millions de dollars.

Ce sont des prévisions, a pris soin de noter Lise Lemieux. «Tout cela peut évoluer dans le temps», a renchéri Diego Scalzo.

Et puis, en 2020, on envisage un montant de 400 000 $, entre autres, pour l’entretien du réseau routier.