Circulation à réguler et attraits à valoriser

VICTORIAVILLE. Le Programme particulier d’urbanisme (PPU) que la Ville pourrait adopter cet automne (octobre ou novembre) pour le Vieil-Arthabaska devrait comporter des mesures concernant la circulation, surtout les stationnements, ainsi que d’autres visant à mettre en valeur ce qui le distingue, son patrimoine naturel et bâti.

Une vingtaine de personnes seulement se sont rendues à l’invitation de la Ville pour la deuxième consultation publique en vue d’élaborer un PPU, un outil réglementaire. Elle en a déjà adopté un pour le centre-ville.

En compagnie de l’urbaniste, Sylvain Gariépy de Provencher_Roy et de trois des membres du personnel de la firme, des résidents du secteur Arthabaska et des employés municipaux avaient été invités à échanger, surtout à prioriser les mesures que la Ville devrait retenir à son PPU.

Aux trois tables de discussions, il a beaucoup été question de problèmes de circulation, surtout sur la rue Laurier Ouest, mais aussi sur le boulevard des Bois-Francs Sud et sur la rue Poisson où la sécurité est déficiente et ne favorise pas la cohabitation entre automobilistes, cyclistes et piétons.

Le stationnement a fait également beaucoup jaser… et rager des résidents du secteur. Pour éviter de payer les frais exigés par l’Hôtel-Dieu et par manque de stationnements autour de l’Académie internationale Zig Zag, plusieurs membres du personnel de ces établissements se garent en bordure des rues.

On a appris que la Ville aurait souhaité que, tout au moins, le stationnement du centre de prélèvements soit gratuit, mais, peine perdue. Au CIUSSS, regroupant désormais tous les établissements, on aurait rejeté cette possibilité, arguant que partout, les stationnements étaient payants. Avec l’Hôtel-Dieu qu’on agrandira bientôt, la pression s’accentuera, craint-on.

Une des solutions avancées pour améliorer le sort des résidents consiste en l’octroi de vignettes leur permettant d’occuper les places de stationnement devant chez eux. Le temps de stationnement pourrait aussi être réduit de sorte que cela inciterait le personnel de l’hôpital à se garer dans les aires qui leur sont réservées.

Beaucoup d’attraits

Certains des attraits du Vieil-Arthabaska, comme le Boisé Stein, les berges de la Nicolet longeant le Boisé des frères, ainsi que le milieu humide constituent encore des secrets bien gardés.

Tout en les protégeant, on souhaite pouvoir créer un circuit, reliant tous ces attraits naturels, incluant le parc du mont Arthabaska.

On croit même que la mise en valeur du seul Boisé des frères pourrait servir de moteur récréotouristique. Pourvu, bien sûr, qu’on améliore aussi la signalisation de ces attraits.

Il a aussi été question de la protection du patrimoine bâti, le prochain PPU devant prévoir le maintien du programme de subventions pour soulager la facture des rénovations.

En concluant les échanges, le conseiller Gilles Lafontaine a parlé d’un «exercice intéressant et pertinent». «Je ne sais pas si on pourra tout faire», a-t-il prévenu, mais en s’alliant l’expertise d’une firme spécialisée, la Ville a démontré le sérieux de la démarche, a-t-il poursuivi.

À la Ville, on s’inquiète peu du fait que la deuxième séance de consultation publique n’ait attiré que peu de personnes, parce que plusieurs centaines ont recouru au site monidee.ca pour exprimer leurs vues sur l’avenir du Vieil-Arthabaska.