Cinquante clubs cliquent visioconférences
TECHNOLOGIES. Ils ne sont pas nés avec l’ère informatique, ils le disent. Mais, malgré leurs cheveux gris, ils peuvent apprendre. «Merci à la FADOQ de nous avoir fait confiance», a dit un des membres d’un de ces 50 clubs de l’âge d’or, maintenant branchés à la visioconférence.
En conférence de presse, branchés justement à cinq clubs de cinq MRC du Centre-du-Québec, on a tracé le bilan des trois ans du programme Clic sur les aînés.
À l’écran, de Nicolet on a pu entendre le message de joie et de fierté de la présidente centricoise, Louise Traversy.
Et à Victoriaville où se tenait la conférence de presse, les gens de Tingwick, de Lyster, de Précieux-Sang et de Notre-Dame-du-Bon-Conseil pouvaient aussi participer de leurs commentaires à la rencontre avec les journalistes.
Responsable du programme Clic sur les aînés, Francine Tardif a expliqué qu’en trois ans, le programme de subvention avait permis de brancher 50 des 69 clubs du Centre-du-Québec, leur procurant le matériel et la formation.
Dans chacun des clubs, au moins deux personnes savent comment se brancher à un portable afin de projeter une conférence qui se donne à l’extérieur. La FADOQ elle-même a développé toute une programmation (16 par session) de conférences que les membres des clubs qui le souhaitent peuvent voir et entendre en restant dans leur milieu.
«Ça nous évite de toujours avoir à sortir pour se rendre à Victoriaville», dit quelqu’un de Lyster. Un autre dira que cela permet à un club de créer des contacts avec d’autres clubs. Mme Tardif précise que, justement, pour favoriser l’interactivité, on ne branche pas plus que cinq clubs à une conférence de sorte qu’on peut voir à l’écran qui lève la main pour formuler une question ou un commentaire.
L’équipement peut également servir à la communauté. On pourrait, par exemple, organiser la présentation d’un film ou d’un match pour un groupe de citoyens.
La directrice générale de la FADOQ Centre-du-Québec, Annie Belcourt, a précisé que la vingtaine de clubs qui ne sont pas branchés sont soit des gros clubs (comme ceux de Victoriaville, Arthabaska et Drummondville) qui programment eux-mêmes leurs activités ou encore des clubs qui ne disposent pas d’un local ou même d’un accès à l’Internet haute vitesse.
Le programme de subventions prend fin cette année, mais la FADOQ continuera de soutenir les clubs qui veulent se brancher – des subventions d’autres sources existent – et offrira encore un programme de visioconférences.
Responsable de la programmation Ginette Charette a dit qu’en mai prochain, la FADOQ aura offert 48 conférences touchant toutes sortes de sujets (santé, voyage, histoire, etc.). Une nouvelle série de 16 visioconférences s’annonce pour l’automne prochain.