Candidat indépendant, il souhaite un moratoire complet sur l’immigration

En désaccord avec les idées des partis politiques en matière d’immigration, Sylvain Marcoux a décidé de se présenter aux prochaines élections comme candidat indépendant, dans la circonscription de Drummond−Bois-Francs.

De passage à Warwick dimanche, ce soudeur de profession a dit vouloir souhaiter un moratoire complet sur l’immigration. «Il faudrait en discuter entre nous autres. C’est quoi l’objectif réel en arrière de ça? En Occident, les lobbys mondialistes poussent à l’abolition des frontières nationales. À la limite, c’est une attaque frontale envers la race blanche, carrément, et je n’ai pas peur de l’affirmer», lance-t-il.

Le Drummondvillois rejette l’argument de la pénurie de main-d’œuvre pour justifier l’accueil des immigrants. «On nous amène tout le temps l’argument qu’on est en manque de main-d’œuvre, mais c’est faux. Il n’y a aucune étude qui vient nous prouver qu’on est en manque de main-d’œuvre. Il y a des secteurs spécifiques où il manque de main-d’œuvre, mais c’est bien plus des salaires qu’il manque.»

À son avis, si les entreprises manquant d’employés décidaient d’augmenter les salaires, la problématique se réglerait. «Dans la région du Centre-du-Québec, on se plaint gros qu’il manque de main-d’œuvre. C’est là où la moyenne de salaire est la plus basse dans toutes les 17 régions administratives du Québec.» Selon l’Institut de la statistique du Québec, le salaire horaire moyen au Centre-du-Québec était de 22,14 $ en 2017.

«La seule chose que ça fait comme résultat, cette immigration massive là, c’est d’augmenter la taille de l’économie. Ça n’augmente pas la prospérité de la classe moyenne», ajoute l’auteur d’un ouvrage intitulé «Pour un ralliement national canadien-français» aux éditions Guérin.

«Ouvrir une brèche»

S’il est élu le 1er octobre, M. Marcoux entend «ouvrir une brèche» à l’Assemblée nationale. «Il y a juste un discours qui est accepté sur la place publique, c’est le discours immigrationniste et globaliste.» «On ne peut plus critiquer, comme citoyen, nos politiques. Tous les partis officiels, à l’heure actuelle, s’entendent à peu près tous sur le même discours.»

Disant être l’objet de menaces sur les réseaux sociaux, le candidat indépendant entend continuer de partager ses idées par rapport à ce sujet qu’il qualifie de sensible.