CAA-Québec lance Les pires routes

Pour la première fois, CAA-Québec lance une initiative visant à dresser le top 10 des pires routes du Québec. Les citoyens de toutes les régions peuvent dès maintenant faire entendre leur voix à piresroutes-caaquebec.com pour signaler les routes ou les tronçons, qui, selon eux, sont les pires de la province ou tout simplement voter pour l’un d’entre eux.

À la fin de mai, CAA-Québec utilisera ce palmarès des infrastructures routières les plus déficientes afin de sensibiliser les autorités à réparer et à entretenir ces chaussées.

«Qu’est-ce qu’une pire route? C’est plus qu’un nid-de-poule!», affirme Sophie Gagnon, vice-présidente communications et affaires publiques. «Ce sont des chaussées si lourdement endommagées qu’elles peuvent non seulement causer des bris aux véhicules, mais également nuire à une circulation sécuritaire. Et après l’hiver glacial que nous venons de traverser, nous voulons signifier aux autorités compétentes l’importance d’être encore plus vigilantes et de prendre les mesures nécessaires, puisque trop souvent, un simple colmatage ne suffit plus», poursuit-elle. Pour CAA-Québec, c’est avant tout une manière ludique de donner une voix à la population.

Comment voter?

À partir d’aujourd’hui et jusqu’au 24 mai prochain, les gens peuvent voter sur piresroutes-caaquebec.com. Ils peuvent localiser «leur» pire route de façon simple et rapide sur une carte géographique et remplir un très court formulaire d’identification. Les internautes peuvent également voter pour une route déjà inscrite. Des restrictions s’appliquent cependant.

Des retombées concrètes

À la suite des résultats obtenus, CAA-Québec fera connaître, aux autorités responsables, locales et provinciales, le nom des routes figurant sur son palmarès; il informera ensuite les citoyens, sur son site Web et par l’entremise des médias sociaux, des suivis effectués.

«Il faut toujours rappeler l’importance que la population accorde au maintien en bon état de nos infrastructures routières. Le pire des scénarios serait de revenir à des déficits d’entretien qui exigeraient encore plus d’investissements. Voilà pourquoi nous sollicitons l’aide de la population pour identifier les tronçons de route qui nécessitent une action immédiate», soutient Mme Gagnon. «Avec l’importance des sommes allouées à la réfection et à l’entretien du réseau routier dans le Plan québécois des infrastructures 2015-2025, soit quelque 16,7 milliards, il est à espérer que les autorités pourront pourvoir au bon état de nos chaussées et placer les travaux en priorité.»

CAA-Québec rappelle également que son outil Info problèmes routiers fait partie de la solution pour améliorer l’état des routes. Avec plus de 25 000 signalements transmis à ce jour, Info problèmes routiers permet de sensibiliser les autorités concernées afin qu’elles effectuent les réparations rapidement. «En utilisant Infos problèmes routiers, la population signale les bris à réparer et en votant pour Les pires routes, elle prend position, elle s’exprime!», conclut Mme Gagnon.

Une présence ailleurs au Canada

Depuis les dernières années, plusieurs clubs CAA ont dressé leur propre liste des pires routes, notamment en Ontario. Baptisées Worst Roads, les autres campagnes canadiennes ont déjà permis de recueillir des milliers de votes et ainsi d’attirer l’attention des autorités sur l’importance d’entretenir le réseau routier.

À propos de CAA-Québec

Rappelons que CAA-Québec, un organisme à but non lucratif fondé en 1904, offre à ses 1 290 000 membres des services et privilèges dans les domaines de l’automobile, du voyage, de l’habitation et des services financiers.