«Ça prend un leader», clame Jean Roy

«Ça prend un leader pour mettre de l’avant les bonnes valeurs, pour les faire respecter et mettre les gens en confiance», a lancé le candidat à la mairie de Victoriaville, Jean Roy, en dressant son bilan de campagne, mardi matin.

Le candidat, connu aussi comme étant le cavalier urbain, avait convié les journalistes dans le hall de l’hôtel de ville.

Jean Roy estime que bien des gens ont une mauvaise perception de lui. «Beaucoup de gens se sont déplacés au vote par anticipation pour s’assurer que le cavalier urbain ne soit pas élu. La raison, c’est un gros manque d’information, a-t-il soutenu. Les gens ont une mauvaise perception. La plupart des personnes se fient à des ouï-dire.»

Le candidat observe toutefois que l’opinion des gens change lorsqu’il les rencontre. «Leur idée change complètement, un virage à 180 degrés. Il est très important de mettre les citoyens au courant et de dire les vraies choses», a-t-il dit.

Questionné sur la campagne qu’il a menée, Jean Roy n’a pas cogné aux portes, ni visité des entreprises ou des organismes.

Il s’est plutôt affiché notamment à l’Halloween au centre-ville, ainsi qu’au Symposium Victoriaville et ses oies où, a-t-il prétendu, on lui a mis des bâtons dans les roues.

«Mais depuis trois ans, je suis à temps plein avec les citoyens. Quand je viens en ville avec mes animaux, c’est rassembleur, les gens viennent me voir et on se parle des vraies choses», a-t-il noté.

Le candidat a aussi organisé une soirée d’information puisque, a-t-il déploré, le président d’élection a refusé de le faire. «Je n’en reviens pas», s’est-il exclamé.

Jean Roy n’a pas été surpris de constater la faible participation des candidats à sa soirée d’information. «Un boycott total! Sur les 21 candidats attendus et qui auraient pu s’exprimer, 17 n’y ont pas participé. C’était organisé pour le public, pour les citoyens. Finalement, la quantité a fait défaut, mais la qualité des gens présents ressortait», a-t-il signalé tout en s’interrogeant à savoir si le maire sortant André Bellavance avait quelque chose à cacher pour expliquer son absence.

«Le problème dans la société, c’est un manque de transparence et de confiance», a continué le candidat qui déplore aussi le refus essuyé quant à la tenue d’un face à face public avec le maire sortant. «C’est malheureux pour les citoyens», a-t-il exprimé.

Jean Roy, s’il obtient la faveur populaire, dit vouloir s’occuper, pas seulement «des rues», mais surtout des personnes.

Quand il évoque son programme électoral, il emprunte l’image de la construction d’une maison qu’on doit bâtir sur de solides fondations. «La société, elle, doit fonctionner sur de bonnes valeurs et sur le fait que les bottines doivent suivre les babines», a-t-il exprimé.

Son programme électoral propose, a-t-il dit, trois éléments importants pour les citoyens victoriavillois : la rentabilité des infrastructures, bien s’occuper des problèmes de santé et solutionner des problèmes de justice. «Bien des gens ont un dossier criminel et ne devraient pas en avoir», a-t-il avancé.

Le candidat Jean Roy a-t-il confiance en vue du scrutin, dimanche? «Les citoyens vont décider, a-t-il confié. J’ai confiance que ça prend un gars comme Jean Roy pour redresser les finances de Victoriaville pour ne pas qu’on soit endetté, pour que le coffre-fort soit plein, pour qu’on rentabilise cette belle ville de Victoriaville et qu’on puisse s’occuper des problèmes de santé des gens.»

Le candidat à la mairie dit aimer tout le monde. «Même ceux qui font le mal. Ils ont mal et ont besoin d’aide», a-t-il lancé, tout en disant vouloir aussi changer certains règlements. «Les lois ne sont pas au service du citoyen», a plaidé Jean Roy, un homme volubile qui a également évoqué différents sujets, du terrorisme à la surconsommation de médicaments en passant par la nécessité, pour les gens, d’affronter leur peur des animaux.