Bernard Beaudet conteste son congédiement

WARWICK. L’ex-directeur du Service de sécurité incendie de Warwick, Bernard Beaudet, sur qui pèsent des accusations criminelles, conteste son congédiement par la Ville devant la Commission des relations du travail.

«Je ne peux commenter ce dossier, mais je peux dire que nous sommes convoqués devant la Commission les 11 et 12 février. Jusqu’ici, la cause a été reportée à plusieurs reprises», a indiqué, au www.lanouvelle.net, le maire Diego Scalzo à la suite de la séance mensuelle du conseil municipal, lundi soir.

Le maire Scalzo, la directrice générale Lise Lemieux et leurs procureurs débattront donc de la question du congédiement de l’ex-chef Beaudet devant un commissaire à Victoriaville. Deux jours d’audience ont été prévus, après quoi le commissaire peut analyser le tout pendant quelques mois avant de faire connaître sa décision.

Bernard Beaudet, rappelons-le, a été arrêté par l’Unité permanente anticorruption (UPAC) le 15 avril 2014. Il fait face à des accusations de vol, fraude, fabrication et usage de faux documents. Les faits qu’on lui reproche s’échelonnent sur une période de quatre ans, entre le 7 mars 2010 et le 12 mars 2014.

Une semaine après son arrestation, le conseil municipal adoptait, le 22 avril 2014, une résolution pour destituer Bernard Beaudet de son poste.

Les élus warwickois motivaient alors leur décision en raison des manquements graves relevés lors de vérifications effectuées auprès du directeur Beaudet par le maire Diego Scalzo pendant l’enquête de l’UPAC.

Des manquements qui, soutenaient les élus, ne constituaient pas des gestes isolés et qui ont entraîné le bris du lien de confiance entre le conseil municipal, l’État-major du Service de sécurité incendie et les pompiers.

Par ailleurs, la cause de Bernard Beaudet en chambre criminelle de la Cour du Québec reviendra le 27 février. Les parties doivent convenir d’une date pour une conférence préparatoire en vue d’une enquête préliminaire.

À ce jour, l’accusé ne s’est pas présenté au palais de justice. Son procureur le représentait à chaque mise au rôle de son dossier