Assemblée nationale : les menaces envers les élus se multiplient

Tous partis confondus, les députés au Parlement de Québec sont particulièrement la cible de propos menaçants depuis le début de la pandémie, rapporte Guy Lapointe jr., directeur des communications à la Sûreté du Québec. En effet, pour la période de mars à septembre, entre 2019 et 2020, les signalements sont passés de 53 à 300.

Dans la population générale, le nombre de signalements a plus que doublé pour la période de janvier à septembre en passant de 713 à 1748 de 2019 à 2020.

Des gestes qui ne sont pas sans conséquence. «Ne vous mettez pas dans le pétrin. Pensez-y deux fois avant d’écrire n’importe quoi… C’est tolérance zéro. Les individus derrière ces messages, comme d’autres avant eux, s’exposent à des conséquences pouvant aller jusqu’au casier judiciaire en cas de condamnation», rappelle Guy Lapointe jr.

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