Alcool au volant : un cadre de Victo condamné

Le directeur du Service des travaux publics à la Ville de Victoriaville, Michel Lachapelle, a reconnu sa culpabilité, lundi matin, à une accusation de conduite avec les capacités affaiblies, une infraction survenue le 18 décembre 2015.

En fait, le Victoriavillois a plaidé coupable à une accusation de conduite avec plus de 80 mg d’alcool par 100 ml de sang. Son taux d’alcoolémie se situait à 92 mg, non loin de la limite légale.

Son avocat Me Jean-Philippe Anctil a exposé les faits au juge Bruno Langelier de la Cour du Québec.

«Mon client circulait sur le boulevard des Bois-Francs Sud dans l’intention d’aller consommer un repas. Mais il a changé d’idée et sa manœuvre de demi-tour dans un stationnement a attiré l’attention des policiers. Ceux-ci ont procédé à une vérification et ils ont perçu une odeur d’alcool», a relaté Me Anctil.

Puisqu’aucune circonstance aggravante n’est observée dans ce dossier, le magistrat a imposé la peine minimale, à savoir une amende de 1000 $ et une interdiction de conduire pour une période de 12 mois.

S’il satisfait aux conditions de la Société d’assurance automobile du Québec, Michel Lachapalle pourra conduire après les trois premiers mois si son véhicule est muni d’un appareil antidémarreur avec éthylomètre.

«C’est malheureux, mais il y a des conséquences financières et un casier judiciaire», a noté le juge.

Un camionneur condamné

Les cas de conduite avec les capacités sont nombreux, comme le montre cet autre accusé, Nicolas Dion, qui occupait un poste de camionneur.

Il a reconnu sa culpabilité, lundi matin, son taux d’alcoolémie s’élevait à 202 mg, un facteur aggravant puisqu’il dépassait les 160 mg.

Autre facteur aggravant, l’accusé a été impliqué dans un accident sans blessé, percutant le véhicule qui le précédait, provoquant ainsi des collisions en chaîne avec d’autres véhicules.

Selon son avocat Me Marco Morin, l’accusé a perdu son emploi à la suite de l’événement.

«Les programmes de sensibilisation ne cessent d’être communiqués dans les médias. Il est difficile d’expliquer pourquoi vous avez pris le volant, d’autant qu’il existe des services de raccompagnement. Les conséquences sont malheureuses, j’en conviens, mais c’est à vous de prendre vos responsabilités», a fait valoir le juge Langelier qui l’a condamné à une amende de 1300 $ à payer dans un délai de 15 mois et à une interdiction de conduire pendant un an.

Comme il le fait chaque fois, le magistrat a prévenu qu’une conduite pendant interdiction expose les contrevenants à  une peine d’emprisonnement s’ils sont trouvés coupables.