Alcool : une tendance à la modération chez les Québécois
À l’occasion de son 30e anniversaire, Éduc’alcool lance une campagne qui tient à saluer les progrès faits par les Québécois en mettant l’accent sur les aspects positifs de l’évolution de leur relation avec l’alcool, sans nier le moindrement les problèmes qui subsistent.
«La prévention n’est pas faite que de mises en garde, de conseils et de recommandations. Le renforcement positif fait aussi partie intégrante des moyens dont nous disposons pour faire valoir que la modération a bien meilleur goût. Aussi, mettre l’accent sur les progrès accomplis une fois tous les dix ans n’est pas abusif et apporte une contribution à la réflexion collective sur les questions liées à l’alcool», souligne Hubert Sacy, directeur général.
Ainsi, Éduc’alcool profite de son anniversaire pour faire le bilan de l’évolution des habitudes de consommation dans les dernières décennies. Parmi les données colligées indiquant une tendance vers la modération, on remarque notamment que :
Les jeunes Québécois du secondaire boivent moins et moins souvent de manière excessive. 21,7% d’entre eux consommaient de manière excessive (cinq verres ou plus) et répétitive (au moins cinq fois par année); ils ne sont plus que 10%;
Au Québec, la proportion d’accidents mortels dus à la conduite avec les facultés affaiblies a diminué de 20% : en 30 ans, elle est passée de 50,3% à 30,3%.
Éduc’alcool souligne par ailleurs que bien que d’énormes progrès aient été faits au cours des dernières années, le Québec a encore du chemin à faire. Le respect des limites de consommation recommandées, l’encadrement de la vente et de la promotion des boissons alcoolisées, la réduction des violences sexuelles, familiales et conjugales liées à l’alcool, ainsi que le traitement sans nuances que l’on fait de l’alcool dans l’espace public font notamment partie de ses priorités.
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