Alain St-Pierre devient préfet de la MRC d’Arthabaska

C’était, mercredi, soir de première… et d’ovations alors que Lionel Fréchette a cédé son siège de préfet de la MRC d’Arthabaska à Alain St-Pierre, maire de Saint-Albert.

En conférence de presse la semaine dernière, M. Fréchette avait annoncé qu’il ne solliciterait pas un nouveau mandat à la préfecture de la MRC, considérant avoir fait sa part.

Dès lors, il avait aussi révélé qu’il proposerait la candidature de M. St-Pierre pour lui succéder.

Sa proposition a fait l’unanimité autour de la table du conseil des maires à la réunion du mercredi 22 novembre.

M. Fréchette a donc quitté le fauteuil central le soir même de cette réunion, visiblement attristé, malgré deux ovations debout.

Le nouveau préfet a eu de bons mots à l’égard de son prédécesseur pour toute l’énergie et la passion qu’il a investies au «développement de notre belle MRC». «Ce qui me rassure, c’est qu’il sera encore là pour quatre ans», parlant de M. Fréchette comme d’un «chum» et d’un «complice». De fait, ayant été réélu sans opposition pour quatre années, M. Fréchette reste maire de Sainte-Hélène-de-Chester.

D’autres maires comme Ghislain Brûlé à Maddington Falls et David Vincent à Sainte-Séraphine ont aussi pris la parole pour remercier le préfet Fréchette de l’attention qu’il portait à toutes les demandes des municipalités. Il a su œuvrer comme un «premier répondant» et a contribué à ramener un meilleur climat dans les deux municipalités aux prises avec des conflits il y a quatre ans, ont dit les maires.

«On peut avoir des divergences d’opinions, mais je veux être le préfet de tout le monde», a dit M. St-Pierre. Il veut que les maires, les employés de l’institution, les directions générales des municipalités travaillent «main dans la main» pour alimenter la fierté de la MRC. Il s’est dépeint comme un gars d’équipe, pour qui le respect constitue une valeur fondamentale.

Il a dit qu’à la suite de la conférence de presse de M. Fréchette la semaine dernière, la grande majorité des maires lui avaient témoigné «que j’étais votre homme». Le nouveau préfet a aussi eu droit à son ovation debout.

Avant d’accéder à la mairie de Saint-Albert en 2005, M. St-Pierre était conseiller municipal depuis 2001. Le mandat que le conseil lui a octroyé est de deux ans.

Une préfète suppléante

La fonction de préfet suppléant qu’occupait M. St-Pierre a été confiée à la mairesse de Chesterville, Maryse Beauchesne.

Le secrétaire d’élection, Frédérick Michaud, n’a pas eu besoin de sa boîte de scrutin. S’il y avait eu plus d’une candidature pour chacun des deux postes, un vote secret aurait été nécessaire.

Autour de la table, les plus «vieux» des maires se sont souvenus que ce n’est pas la première fois qu’une femme accède à la fonction de préfète suppléante, Solange Goupil, mairesse de Saint-Louis-de-Blandford, ayant été la première.

Enfin, c’était aussi soir de première pour quatre nouveaux maires élus le 5 novembre dernier. Luce Périard à Notre-Dame-de-Ham, Marc Plante à Saint-Valère, Jean-François Pinard à Saint-Norbert-d’Arthabaska et Mario Nolin à Saint-Rémi-de-Tingwick participaient à leur première assemblée du conseil des maires.