«À la Coalition Avenir Québec, nous avons eu l’honnêteté de dire la vérité en période électorale»

«Les libéraux se sont fait élire sous de fausses promesses», a souligné dans son bilan le député de Drummond-Bois-Francs, Sébastien Schneeberger. «À la Coalition Avenir Québec, nous avons eu l’honnêteté de dire la vérité en période électorale. Les libéraux nous reprochaient de vouloir démolir la maison, alors que notre but était de la restaurer.»

Le Québec croule sous une dette de 200 milliards de dollars, qui coûte 10 milliards par année en intérêts, a mis en évidence M. Schneeberger. «Les libéraux et péquistes qui alternent au pouvoir depuis 40 ans achètent des votes à même l’endettement de la province sur le dos des citoyennes et citoyens.»

«Le Parti libéral a pigé dans le programme de la Coalition, mais comme un mauvais élève, il n’a pas compris ce qu’il a copié, a fait remarquer M. Schneeberger. Alors que notre plan d’équilibre budgétaire ne comportait aucune hausse de tarif ou de taxe au-delà de l’inflation, les libéraux ont fouillé dans le portefeuille de la classe moyenne.»

«Le vrai ménage, a précisé M. Schneeberger, consisterait à diminuer la taille de la fonction publique. Comme plus de 220 000 fonctionnaires ne donnent pas de services à la population, les départs à la retraite permettraient, sans perte d’emplois, de réduire les effectifs administratifs de 22 000 postes sur quatre ans en débutant cette année.»

Le député de Drummond-Bois-Francs a concédé un bon point au gouvernement pour la loi 3. Il a rappelé que la Coalition Avenir Québec avait présenté un projet de loi, à l’automne 2013, pour donner aux municipalités les moyens d’éliminer le déficit des fonds de retraite, tout en préservant la capacité de payer des contribuables. «C’est une question d’équité envers la population dont une bonne partie n’a pas de fonds de retraite. À défaut d’agir, le contribuable aurait écopé encore une fois. En plus, la loi va assurer la pérennité des régimes municipaux.»

À l’échelle régionale, M. Schneeberger a vu enfin se conclure l’entente sur l’implantation du campus universitaire. «J’ai soutenu ce projet dès le début, pour répondre aux besoins de formation supérieure et relancer la région en même temps.»

À titre de porte-parole régional, il presse maintenant le ministre de la Santé d’accorder au Centre-du-Québec son propre Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS). «Le projet de loi modifiant l’organisation et la gouvernance du réseau fournit l’occasion de reconnaître notre région dans le domaine sociosanitaire.»

Par ailleurs, M. Schneeberger s’est joint aux maires de la MRC d’Arthabaska et à ses collègues Donald Martel et Sylvie Roy pour demander de revoir les procédures d’autorisation des travaux dans les cours d’eau. «En compromettant l’entretien et les aménagements nécessaires, la lourdeur administrative actuelle met en péril non seulement des propriétés, mais aussi des activités agricoles.»

Enfin, M. Schneeberger a commencé à travailler au sein de la commission de protection du territoire agricole, en vue de dépoussiérer les règles qui régissent l’utilisation des terres et leur usage à d’autres fins que l’agriculture. «Voilà un dossier qui prendra de l’ampleur en 2015», a-t-il annoncé.