26 nouvelles unités s’ajoutent à la Résidence du Verger

Construite en 2013, la Résidence du Verger abritant des personnes en pertes cognitives s’apprête à ajouter deux autres unités de treize chambres. Le propriétaire Jean-Claude Bujold s’attend à ce que les fondations soient coulées avant Noël et que la nouvelle aile accueille ses premiers résidents au début de juin.

Il s’agit à la fois d’une bonne et d’une triste nouvelle. Bonne pour ces gens en perte d’autonomie en quête d’un milieu de vie adapté à leur condition. Triste, en convient M. Bujold, quand on considère que les 52 unités de 2013 ne suffisent déjà plus.

«Les statistiques montrent en effet que cette clientèle particulière est en croissance», reconnaît M. Bujold.

Sans parler de l’existence d’une liste d’attente pour ce genre de place, il soutient que c’est souvent dans la panique… et «pour hier» que des proches cherchent un endroit pour un aîné dont la condition et la sécurité deviennent inquiétantes.

Propriétaire de deux autres résidences pour aînés à Victoriaville – pavillon Marchand et pavillon Bujold-Lefebvre – M. Bujold investira 1,5 million $ pour agrandir le pavillon du Verger. Il a créé une nouvelle appellation, les Résidences Ophélia, pour y inclure aussi les deux autres résidences qu’il exploite à Trois-Rivières.

Des 26 unités s’ajoutant à la résidence située derrière le Complexe Sacré-Cœur, 10 seront accessibles par le service d’admission du CIUSSS (situé à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska), l’institution les reconnaissant comme des RI (ressources intermédiaires). Pour accéder aux 16 autres gérées par le privé, une évaluation médicale s’impose tout de même.

Les personnes qui résident au pavillon du Verger peuvent à la fois avoir des problèmes cognitifs (Alzheimer, Parkinson, démence, dégénérescence, etc.) et des limitations physiques. «Elles sont toutes en perte d’autonomie. Ce que l’on souhaite, c’est qu’elles puissent terminer leurs jours ici, afin d’éviter de les déménager. Les installer dans un nouveau milieu crée toujours un stress chez elles», dit M. Bujold.

Il ajoute que sa «mission et sa passion consistent à rendre le quotidien heureux pour cette clientèle ayant besoin de soins et d’amour».

Aux quelque 35 membres du personnel oeuvrant au 917, boulevard des Bois-Francs Sud, l’agrandissement requerra l’ajout d’une quinzaine d’autres, surtout des préposés aux bénéficiaires.