2019, grosse année pour les pompiers de Warwick

Augmentation du nombre d’appels, des sinistres importants, des pertes matérielles en hausse, bref, les pompiers du Service de protection contre les incendies de Warwick n’ont pas chômé en 2019.

La brigade incendie a enregistré 179 appels l’an dernier, comparativement à 142 en 2018.

En 2019, les pompiers warwickois ont notamment répondu à huit appels pour des incendies de résidences, trois feux de bâtiments agricoles et un incendie de bâtiment industriel.

Intervention route 122, à Saint-Albert (Photo www.lanouvelle.net – Archives)

Les pertes en termes de bâtiments et de contenu ont augmenté de près d’un million de dollars. Les pertes, en 2019, s’élèvent à 1 409 200 $ comparativement à 498 000 $ l’année précédente.

Une hausse attribuable principalement à trois feux de résidences, un incendie de bâtiment agricole et deux feux de machineries agricoles, fait remarquer le directeur Mathieu Grenier dans son rapport annuel.

Au cours de l’année, 10 interventions de désincarcération, 8 appels pour des feux de véhicules, 8 sorties pour des sauvetages, 4 feux de rebuts, 2 feux de cheminée et 1 feu de broussailles ont occupé les pompiers.

S’ils sont intervenus à 75% sur leur territoire, les sapeurs de Warwick ont été sollicités à 43 occasions en entraide à des services voisins.

À l’inverse, le travail de la brigade warwickoise a été supporté à 22 reprises par des services de sécurité incendie limitrophes.

Les alarmes

Les alarmes non fondées ou les fausses alarmes sont nombreuses et se traduisent par des coûts importants.

Les fausses alertes, l’an dernier, révèle le rapport, ont entraîné 351 déplacements de pompiers, le paiement de 1051 heures aux sapeurs, sans compter les risques que comportent les déplacements en mode urgence.

«Les fausses alarmes liées à des défectuosités relèvent souvent de la négligence», souligne le chef Grenier, précisant que la plupart des systèmes d’alarme dans le secteur résidentiel sont peu ou pas entretenus contrairement aux industries et aux commerces qui en assument une maintenance annuelle.

Les alarmes causées par de la fumée légère résultent généralement d’un manque d’attention de l’occupant ou du fait qu’il n’utilise pas la hotte de cuisine. Une telle négligence a entraîné des coûts de près de 11 000 $ aux contribuables en 2019, précise le directeur du Service de protection contre les incendies.

Le directeur Mathieu Grenier (Photo www.lanouvelle.net – Archives)

Parmi ses priorités pour 2020, le service de sécurité incendie entend justement conscientiser la population sur cette question des fausses alarmes.

Formation, entraînement et prévention

Durant l’année 2019, les pompiers de Warwick ont suivi un peu plus de 1000 heures de formation, sans compter les 1366 heures d’entraînement préparées par les officiers du service.

Deux officiers ont aussi terminé leur formation en Techniques de prévention incendie au Cégep de Sherbrooke.

En matière de prévention, le service incendie a procédé à l’inspection de bâtiments comportant des risques plus élevés et ceux qui, comme les résidences pour aînés, abritent une clientèle plus vulnérable.

Ainsi, pas moins de 56 édifices de risques moyens à très élevés ont été visités par les pompiers. De plus, 21 plans d’intervention ont été élaborés.

Les visites résidentielles font aussi partie du programme de prévention. L’an dernier, les pompiers ont frappé à près de 800 portes, se présentant ainsi à 627 résidences à Warwick, 123 propriétés à Saint-Albert et 47 maisons à Sainte-Élizabeth-de-Warwick.