1,4 million $ dans une troisième usine pour Les boisés La Fleur

Le président de l’entreprise Les boisés La Fleur, Louis Lafleur, hésite à parler d’agrandissement ou d’extension parlant de cette nouvelle usine qu’il fera construire au printemps sur le terrain situé tout à côté de ses installations de la rue François-Bourgeois à Victoriaville.

Il compte ainsi investir autour de 1,4 million $ pour donner plus d’espace aux opérations de contre-plaqué de finition pour des armoires et du mobilier.

Ses actuelles installations construites en 2010 dans le parc industriel Fidèle-Édouard-Alain abritent deux usines séparées par une cloison; elles arborent d’ailleurs deux adresses distinctes, les 215 et 219, rue François-Bourgeois. Voilà pourquoi M. Lafleur parle d’une troisième usine à bâtir.

L’entreprise cherche à se donner plus d’espace pour augmenter la production, dans le contexte où le marché a changé et où l’entreprise a adopté de nouveaux procédés.

L’espace manque pour les lignes de préparation de la matière première, de fabrication des feuilles de placage et d’inspection, souligne-t-il.

Si le président veut plus d’espace, il n’a pas encore décidé ce que la troisième usine de 12 000 pieds carrés abritera. Il est possible qu’il y déménage les opérations de l’usine B, celle où il prépare sa matière première, mais cela reste une hypothèse.

Autre hypothèse, mais très plausible, souligne-t-il, c’est celle de se doter d’un dispositif lui permettant de convertir ses résidus de bois en granules que l’entreprise pourrait vendre. «On a des problèmes à disposer de nos résidus», signale-t-il.

En clair, le nouveau bâtiment pourrait provoquer un réaménagement des activités, résume-t-il.

Depuis qu’il a déménagé l’usine fondée par son père Marcel en 1984 du boulevard Labbé sous un toit tout neuf, Les boisés La Fleur fait travailler sa trentaine d’employés sur un seul quart de travail, plutôt que sur deux.

Le déménagement avait induit une enfilade de nouveautés dans l’organisation du travail, les procédés, la machinerie de sorte que l’entreprise exportatrice y a gagné en efficacité, souligne M. Lafleur. Il ne cache pas qu’avec la difficulté de recruter de la main-d’œuvre, il préfère concentrer les opérations sur un seul quart de travail, un deuxième quart ne serait pas rentable, souligne-t-il.

Il souhaite que le premier coup de pelle pour le troisième bâtiment soit donné en mars et qu’il lui soit livré avant les vacances de la construction.

Le nouveau bâtiment s’installera sur un terrain d’un peu plus de 35 000 pieds carrés.

Louis Lafleur paraît être du genre à espérer le meilleur tout en se préparant au pire. Les trois installations étant détachées les unes des autres, elles seraient plus faciles à vendre si l’entreprise devait réduire ses opérations.