Warwick s’attaque au bruit

WARWICK. Le conseil municipal de Warwick entreprend des démarches visant à identifier des solutions pour atténuer l’impact sonore sur son territoire et ainsi améliorer la qualité de vie des citoyens.

Warwick fait appel à une firme de L’Île-Perrot réputée en la matière pour réaliser une étude comportant différents volets. Les élus warwickois ont consenti, à cette fin, un montant de 7300 $.

Caractérisation du bruit, mesures sonores, calculs de la contribution des sources de bruit, voilà certains aspects de l’étude qui sera menée.

«Quand une Ville accepte d’investir une telle somme, cela démontre une réelle volonté d’aller de l’avant dans la recherche de solutions pour améliorer la qualité de vie, pour faire en sorte qu’il y ait moins de bruit et que ce soit moins irritant», a fait valoir le maire Diego Scalzo, lundi soir, lors de la séance du conseil municipal.

Par les gestes qu’elle pose, la Ville souhaite augmenter la qualité de vie des citoyens habitant près du parc industriel Léo-Beauchesne.

«C’est dans ce secteur où il y a le plus de tension puisque la zone tampon ne se compose que de quelques arbres. Mais on s’engage maintenant dans une étude sérieuse. Nous prendrons les moyens nécessaires pour régler une partie de problème», a précisé le maire de Warwick.

Mais le conseil municipal de Warwick souhaite aussi, du même coup, régulariser une situation concernant l’entreprise RockTenn qui, a fait valoir le maire Scalzo, a beaucoup investi, des centaines de milliers de dollars, ces dernières années pour atténuer son impact sonore. «Depuis des années, l’entreprise attend l’obtention d’un certificat d’autorisation du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques pour répondre aux normes. En changeant notre règlementation, elle pourra y arriver», a expliqué le maire Scalzo.

Ainsi, Warwick a établi certains critères au niveau du bruit selon certaines zones et certains moments de la journée. «Dans le secteur Rock Tenn, le niveau du bruit, des décibels autorisés, sera un peu plus élevé pour leur permettre d’obtenir leur certificat d’autorisation. D’ailleurs, peu de plaintes sont formulées dans ce secteur», a souligné M. Scalzo.