Un couple de Princeville transforme le sous-sol de sa maison pour Noël

Un couple de Princeville s’amuse depuis 18 ans maintenant à transformer le sous-sol de sa maison à l’approche du temps des Fêtes. Cette année, on y compte huit villages miniatures de Noël, soit plus de 200 maisons, personnages et éléments décoratifs, le tout agrémenté de lumières colorées. 

« C’est notre passion », de raconter Gaétan Brissette et Pierrette Béliveau, retraités, qui habitent sur la route 263 Nord à proximité du camping Cristal (Plage Paquet) et qui forment un couple reconstitué depuis une vingtaine d’années.

« On s’y met à partir du 1er octobre. On y va maison par maison, personnage par personnage, village par village et ainsi de suite, de l’arrière vers l’avant. Cette année, on a terminé notre aménagement qui fait 12 pieds de long par 11 pieds de large vers la mi-novembre », expliquent-ils.

Gaétan et Pierrette savent d’ailleurs se montrer inventifs. Ils se servent de la table du set de cuisine et de la table à pique-niquer et d’une autre grande table ainsi que de boîtes de carton et de quelques bardeaux pour asseoir les huit villages.

« En plus de nous occuper une partie de l’automne, c’est très agréable de se rendre au sous-sol pour y prendre l’apéro et s’inventer toutes sortes d’histoires en lien avec nos figurines qui se côtoient dans chacun de nos villages », affirment-ils.

Chaque village est d’ailleurs bien identifié. Parmi ceux-ci, on y retrouve celui de Stratford où est née Pierrette. Elle ne rate jamais une occasion de raconter des bribes de son enfance en l’apercevant. « Ici, on y voit le magasin général de Philémon Roy. Chaque soir à ma sortie de l’école, je m’arrêtais devant la grande vitrine où se trouvaient les jouets d’enfants. J’allais y regarder les poupées que je rêvais d’avoir. »

Les autres maisons du village lui font également penser qu’elle faisait le tour de chacune d’elles, lorsqu’elle avait 12 ans, pour aller vendre des cartes de Noël. « Avec l’argent que je ramassais, j’achetais des cadeaux à mes frères et sœurs et à ma mère qui était veuve avec ses cinq enfants », se souvient-elle.

Les membres de leur famille ont l’occasion chaque année de venir admirer les petits villages qui grandissent d’année en année. « Nous ajoutons des bâtiments et des nouveaux personnages que nous achetons chaque année. Il y a aussi beaucoup de forêt et de feuillus dans nos montages. Il y a plusieurs choses que nous bricolons nous-mêmes, qu’il s’agisse des ponts ou clôtures ou des petites cordes de bois. On se sert entre autres de branches que ramasse Gaétan à l’extérieur et que je peinture. Il y a aussi des traîneaux qui sont faits à la main. On utilise même des emballages de plastique d’ampoules électriques pour faire les igloos. »

Dans sa description des villages, Pierrette mentionne que chacun d’entre eux est vivant et a ses particularités. On peut y voir des enfants danser autour d’un sapin, une diligence qui arrive, un train qui part, des pompiers en service et même le « show-boy » qui prend soin des chevaux à l’écurie, sans oublier la grande cathédrale et tout le village de « Fantasy Island » qu’ils ont reçu en cadeau.

« Nos petits-enfants et arrière-petits-enfants adorent regarder nos villages, mais il ne faut pas toucher », de dire en riant Pierrette qui aime leur raconter ses histoires.

« Si nous avons du plaisir à faire l’aménagement de nos villages et les montrer aux membres de notre famille, nous en avons tout autant à les défaire chaque année. Habituellement, nous attendons jusqu’en mars avant de les remiser. Mais je prends des notes sur ce que je veux changer ou améliorer. Comme cette année, le village anglais aurait dû être un peu plus surélevé et avoir plus de feuillus pour bien s’agencer avec le village voisin. Ce sera fait pour l’an prochain », assure-t-elle.