Rétro : Octobre, le mois des élections

En octobre, les Québécois ont été appelés aux urnes au début du mois et ils ont reporté au pouvoir, avec une très forte majorité, le gouvernement caquiste de François Legault.

Dans Arthabaska, le député sortant Eric Lefebvre a été réélu, savourant une troisième victoire consécutive. « C’est une belle victoire, véritablement une victoire d’équipe avec mon équipe de bureau de comté qui accomplit un travail colossal depuis six ans à servir les citoyens et citoyennes d’Arthabaska. On a réglé de gros dossiers comme ceux de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska et du réservoir Beaudet. Je pense que les gens ont reconnu le travail qui a été fait », a-t-il exprimé, tout en ne cachant pas sa fierté de voir la population lui renouveler sa confiance avec un fort pourcentage. « Ce sont des victoires convaincantes. De voir la grande majorité de la population se ranger derrière moi me procure un mandat fort pour poursuivre les efforts pour les citoyens d’Arthabaska », a-t-il assuré. Par ailleurs, lors de la composition du conseil des ministres, Eric Lefebvre s’est vu, de nouveau, confier le poste de whip en chef du gouvernement. Il s’est réjoui de reprendre ce boulot. « C’est une belle marque de confiance de mon chef », a-t-il soutenu.

De gros investissements prévus à Victo

Le conseil municipal de Victoriaville a adopté, en octobre, son nouveau plan quinquennal d’immobilisations (PQI) lequel prévoit des investissements, d’ici 2027, de quelque 180 M $ et d’importants projets, comme le développement des trois grands parcs, l’agrandissement du parc industriel et l’aménagement d’une infrastructure multifonctionnelle, comprenant une patinoire réfrigérée. « Ce PQI constitue le portait des principaux investissements pour la Ville au cours des cinq prochaines années. Il découle d’un processus rigoureux effectué au cours des derniers mois avec l’ensemble des élus et de nos directions de services », a indiqué le maire Antoine Tardif, précisant qu’on y retrouve beaucoup d’investissements dans les infrastructures municipales qui sont « l’ADN d’une ville. »

Nouvelle planification stratégique au Cégep

L’exercice a nécessité un an de travail, de réflexion et de consultations. Tous ces efforts ont mené à l’élaboration et à l’adoption par le conseil d’administration de la planification stratégique 2022-2027 du Cégep de Victoriaville. Cette planification stratégique quinquennale comporte trois mots-clés, trois grandes orientations : mobiliser, inspirer et développer. Un cégep qui se mobilise pour l’accessibilité, la réussite et la persévérance aux études supérieures; un cégep qui inspire bien-être, fierté et sentiment d’appartenance; et un cégep qui se développe de façon durable. Ces orientations s’accompagnent d’objectifs stratégiques à développer au cours des cinq prochaines années. Le Cégep conserve aussi sa mission : Meliora paramus. Ce qui signifie une institution d’enseignement supérieur qui prépare un avenir meilleur par une formation qualifiante et des services favorisant le développement intégral des étudiants, mais aussi par des activités de recherche, de service-conseil et de coopération contribuant au rayonnement régional, national et international. Les valeurs institutionnelles ont aussi fait l’objet d’une réflexion. 

Le nouveau parc Micheline Pinard inauguré 

La Ville de Kingsey Falls a inauguré, en octobre, son nouveau parc Micheline Pinard, nommé ainsi en l’honneur de la première mairesse de la Municipalité qui a cumulé 32 ans de vie politique, de 1989 à 2021, dont les 20 dernières années à la mairie. L’idée de ce parc revient au comité municipal de la politique MADA, municipalité amie des aînés. Ce projet a nécessité des investissements de 334 000 $, dont 267 000 $ provenant des contributions de partenaires. Reconnaissante et fière, Micheline Pinard tenait cependant à partager cet honneur. « Ça me fait toujours plaisir de vous revoir, votre appui est toujours indéfectible et je vous en suis reconnaissante. C’est avec beaucoup de fierté que nous inaugurons cet endroit porteur d’heureux moments à venir, a-t-elle exprimé. Ce grand honneur qui m’est offert, je désire le partager avec tous ceux et celles qui m’ont si fidèlement appuyée, les membres des conseils municipaux passés et présents, les employés et vous tous et toutes. Vous m’avez permis de vivre une si longue aventure. Je vous remercie vivement. » Micheline Pinard a dit souhaiter enfin que « ce bel endroit soit achalandé, que ce soit pour la pétanque, le jeu de fer ou le palet, les modules d’exercice, les balançoires ou pour piquer une jasette tout simplement ».

Une année à la vitesse grand V

Antoine Tardif a célébré, le 1er octobre, son premier anniversaire en tant que maire de Victoriaville, une année qui, convient-il, a passé rapidement, « à la vitesse grand V ». Le www.lanouvelle.net a rencontré, à cette occasion, un homme satisfait. « On a été en mesure de livrer plusieurs engagements pris avec le conseil. » Antoine Tardif, élu sans opposition, n’a pas tardé à se mettre en mouvement. « Je suis un gars d’action et de résultats, note-t-il. Je n’ai pas mis de temps à présenter ma vision aux Victoriavillois. On se souvient du souper du maire où j’avais élaboré l’ensemble des projets. » Questionné sur l’équipe en place, Antoine Tardif parle « d’une belle dynamique ». « Chacun est motivé, constate-t-il. On a tous le même objectif, livrer notre planification stratégique qui est ambitieuse, mais stimulante. C’est vraiment un plaisir de travailler avec eux et avec nos équipes au quotidien. » Le maire évolue, assure-t-il, dans un climat positif. 

Une enquête du BEI dans la région

Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) a institué une enquête entourant le décès d’un homme survenu  à la suite d’une intervention policière impliquant la Sûreté du Québec. Une intervention ayant commencé par une interception pour conduite avec les capacités affaiblies dans le secteur de Disraeli et qui a connu un dénouement tragique à Saint-Ferdinand. Le BEI a dépêché cinq enquêteurs pour mener l’enquête sur les circonstances de l’événement.

L’entreprise Bateaux Princecraft honorée par le CALACS

Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) Unies-Vers-Toi de Victoriaville a remis son tout premier prix Ambassadeur à l’entreprise Princecraft de Princeville en raison notamment de la mise en place de sa politique Tolérance zéro concernant le harcèlement et les agressions sexuelles. « L’entreprise s’est démarquée de façon exceptionnelle. Investie dans la qualité de vie de ses employés, elle a décidé de se mettre en action concrètement en accordant une journée de formation et de sensibilisation à tous ses employés. De plus, Princecraft a adopté une politique Tolérance zéro vis-à-vis le harcèlement et les agressions à caractère sexuel », a souligné Chantal Simard du CALACS. Une politique qui envoie un message clair : les comportements inappropriés sont inacceptables.

Les pompiers de Warwick, des pionniers dans la région

Le Service de protection contre les incendies de Warwick (SPIW) a ajouté une nouvelle corde à son arc afin de mieux répondre aux besoins du milieu agricole. Tous les pompiers de la brigade ont suivi une formation en sauvetage élaborée par l’Association canadienne de sécurité agricole (ACSA) afin de pouvoir intervenir auprès de victimes ensevelies par le grain. Les pompiers de Warwick font office de pionniers, devenant la première brigade au Centre-du-Québec, et l’une des cinq premières municipalités au Québec, à avoir été ainsi formée. Depuis plusieurs années, le SPIW tenait à développer le côté agricole qui constitue une très grande partie du territoire. Déjà l’an dernier, Warwick allait de l’avant pour bonifier son offre de service en offrant à ses pompiers la formation en désincarcération industrielle et agricole. L’ACSA a formé, au Québec, sept instructeurs pour dispenser la formation, dont deux pompiers de Warwick, le chef aux opérations Guillaume Morin et le lieutenant et technicien en prévention incendie, Pier-Antoine Marchand. Ils ont été formés maîtres instructeurs et pourront être appelés à en former d’autres ailleurs Québec.

Avenir des églises : Notre-Dame-de-l’Assomption priorisée

La conservation de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption et un éventuel changement de propriété pour les églises Sainte-Victoire et Sainte-Famille, voilà, en substance, l’orientation retenue par la Paroisse Sainte-Victoire et présentée lors d’une séance d’information et d’échanges à près de 150 citoyens et paroissiens regroupés au Club de la FADOQ de la rue Drouin à Victoriaville. L’élaboration de cette proposition découle d’une longue démarche échelonnée sur quelques années et qu’on a exposée à l’auditoire, de la mise en place du comité de pérennisation à l’état de santé des bâtiments jusqu’au sondage auprès de la population en passant par l’état des finances de la fabrique. On a ainsi privilégié l’église Notre-Dame-de-l’Assomption qui nécessite le moins d’investissements (205 000 $). « C’est le lieu qui nous permet de nous ouvrir davantage à d’autres générations, qui est le plus facilement adaptable et qui répond aussi le plus possible, pour nous, aux besoins dont on a pris la peine d’identifier », a expliqué le curé David Vincent. Des commentaires exprimés à la suite des échanges entre les participants ont montré un accueil favorable. Des citoyens se sont dits très satisfaits du travail fait en amont, conscients aussi des choix à faire. 

Des agrandissements pour plusieurs écoles

Le Centre de services scolaire des Bois-Francs a inauguré en octobre plusieurs chantiers, comme ceux des écoles Notre-Dame-de-l’Assomption et Sainte-Famille qui commandent des investissements de près de 10 M $. Ils permettront l’ajout de huit classes, au total, quatre dans chaque établissement. À l’école Monseigneur-Milot, les travaux d’agrandissement d’un peu plus de 5,6 M $ mèneront à l’ajout de cinq nouvelles classes. Chacune des écoles pourra ainsi accueillir une centaine d’élèves supplémentaires. Deux autres projets d’envergure s’annoncent, dont l’agrandissement de l’école secondaire Le tandem prévu au printemps pour y ajouter 176 places-élèves. L’école Pie-X aussi sera éventuellement agrandie pour faire place à 12 nouvelles classes.

La baleine de Daveluyville refait surface

Soixante-quinze (75) ans plus tard, une découverte particulière fait de nouveau jaser, une découverte qui a fait grand bruit à l’époque, celle du squelette d’une baleine. En creusant dans un champ, Marcel Soucy a découvert, à Daveluyville, les ossements d’une baleine vieille d’environ 11 000 ans. C’était en octobre 1947. Le maire Mathieu Allard, 75 ans plus tard, mijote un projet d’exposition et d’éducation pour que cet événement historique ne tombe pas dans l’oubli. Féru d’histoire en général, Mathieu Allard a effectué quelques recherches et il l’a trouvée. Le fossile du mammifère marin se retrouve au Musée de la paléontologie et de l’évolution à Montréal. S’il caresse le souhait de proposer une exposition avec le fameux fossile, Mathieu Allard veut apporter aussi un volet pédagogique en traitant de la mer de Champlain qui recouvrait le territoire il y a fort longtemps, ce qui explique aussi que des gens, en creusant, ont découvert bon nombre de coquillages marins. Le maire de Daveluyville considère important de ramener l’histoire de cette découverte pas suffisamment documentée à son goût. Il y a, soutient-il, une histoire à raconter, que ce soit par le biais d’une livre ou d’un document vidéo pour ne pas que se perde ce fait historique.