Si le projet de parc éolien venait à se concrétiser sur le territoire de la MRC d’Arthabaska, la municipalité de Sainte-Élizabeth-de-Warwick, à titre d’exemple, encaisserait annuellement 561 000 $ de revenus supplémentaires.
Pour avoir une idée de l’importance de la somme, il faut savoir que le budget 2023 de la Municipalité est d’un peu plus d’un million de dollars. Autrement dit, les retombées du projet augmentent de plus de 50% les revenus de la Municipalité. Sur trente ans, soit la durée prévue du projet, la Municipalité bénéficierait au total de 16,9 millions de dollars.
Pour les municipalités de Saint-Albert, Sainte-Séraphine et Warwick, les chiffres sont aussi impressionnants. « Aussi, avant de s’opposer au projet, est-ce qu’on peut s’asseoir et en discuter? » Voilà ce que souhaite le préfet de la MRC, Christian Côté.
Celui-ci n’est pas sans prendre acte des questions que soulève le projet. Il ne croit surtout pas pour autant qu’il faille le rejeter du revers de la main. D’abord, explique le préfet, c’est la Fédération québécoise des municipalités qui recommande ardemment aux municipalités et aux MRC de s’engager sur la voie de l’énergie éolienne, un projet vert, qui représente d’immenses retombées financières pour les populations concernées et leurs contribuables. Avec raison d’ailleurs, comme en font foi les chiffres qui suivent.
Ainsi, dans le cas présent, Saint-Albert augmenterait ses revenus annuels de 456 000 $. Dans le cas de Sainte-Séraphine, on parle de 667 000 $ et dans le cas de Warwick, de 527 000 $ par année. Victoriaville toucherait également des retombées, mais dans une proportion moindre, 140 000 $ par année. En réalité, le montant est en fonction du nombre d’éoliennes.
Ce n’est pas tout. Comme la MRC souhaite devenir partenaire du projet, comme le recommande la Fédération québécoise des municipalités, elle pourrait toucher environ 100 M $ sur une période de 30 ans, et ce, au plus grand avantage des municipalités qui la composent, de leurs populations et de leurs contribuables. Et le préfet de répéter sa question : « Est-ce qu’avant de rejeter un tel projet, on peut le regarder objectivement? »
Cela dit, il est révélateur de savoir que, dans le cadre de l’appel d’offres que lancera Hydro-Québec d’ici le 31 mars, pas moins de 45 MRC se présentent sur la ligne de départ pour tenter de décrocher un projet. De ces 45 MRC, nombre d’entre elles cherchent à avoir un deuxième projet puisqu’elles en accueillent déjà un ou plusieurs sur leur territoire. Comme quoi l’acceptabilité sociale, une fois les projets complétés, est bien là. Le préfet mentionne par ailleurs qu’avec les intentions de développer l’énergie éolienne pour combler le manque d’énergie électrique qu’annonce Hydro-Québec à partir de 2027, on n’est pas près d’arrêter d’en voir, des éoliennes. Dans ces conditions, la question reste à savoir si on préfère seulement les regarder ou profiter des revenus qu’elles génèrent. Et de conclure le préfet, ce n’est pas tant du projet de Boralex qu’il est question ici, c’est aussi du projet de la MRC, qui en évalue la pertinence pour sa population. Et lorsqu’on parle de retombées avoisinant les 300 millions de dollars sur trente ans en incluant ce que toucheront les propriétaires de terres concernés, aucune municipalité n’a le droit de rejeter du revers de la main un tel projet. Au contraire, toutes ont le devoir de l’étudier en toute objectivité. C’est ce que fait la MRC d’Arthabaska.
Retombées annuelles et sur 30 ans
Sainte-Séraphine 667 000 $, 20 millions $
Sainte-Élizabeth-de-Warwick 561 000 $, 16,8 millions $
Warwick 527 000 $, 15,8 millions $
Saint-Albert 456 000 $, 13,7millions $
Victoriaville 140 000 $, 4,2 millions $
Total 2 351 000 $, 70,5 millions $
Le premier mandat des élus est de veiller à la santé, au bien-être et à la qualité de vie des citoyens et non de dérouler le tapis rouge à des intérêts privés dont la seule motivation est le rendement et le profit. Les centaines de citoyens qui auront à vivre à l’ombre des éoliennes ont tout à perdre, au mieux leur offrira-t-on quelques miettes pour tenter d’acheter leur silence. Quelle honte.Vivement un référendum.
La MRC d’Arthabaska et les municipalités visées par ce projet ferait bien de consulter les règlements adoptés dans les MRC du Haut-Saint-François, du Haut-Richelieu et du Haut-Saint-Laurent, concernant l’implantation d’éoliennes sur leurs territoires; pas d’éoliennes à moins de 2 km de toute habitation. Ce n’est pas vrai que tout le monde veut des éoliennes. La Fédération québécoise des municipalités outrepasse gravement son mandat quand elle se fait le porte-parole et le promoteur de l’éolien au Québec auprès des municipalités. Il serait temps qu’on parle de qualité de vie et non toujours de redevances, d’argent et de profits.
Est-il possibles de savoirs le nom des maires qui sont impliqués directement dans le projet, sur les municipalités que vous citez, 2 maires ont des terres agricoles qui profitent grandement du projet, $$$$. Vous parlez de transparence M.Côté, vous êtes d.g. d’une filière de Cascades, votre entreprise de services travaillent pour Boralex. Je crois que le préfet de la M.R.C. porte 2 chapeaux.
Effectivement! Il dit lui même d’être objectif alors qu’il a travaillé pendant 41 ans chez cascades. Je trouve aussi qu’il y a un conflit d’intérêt ici.
Préfet de la MRC de Victoriaville et sa région.
Question très importante arrêtée de mélanger les m.r.c. Où est cette m.r.c.de victo ????? Si je ne trompe il y a une m.r.c. Ici c’est la m.r.c. d’Arthabaska et en plus c’est quoi ce victo et sa région ????
À mon avis, le meilleur endroit pour installer des éoliennes, c’est près des grands barrages dans le nord du Québec. Les lignes de transport sont là et c’est presque désert
Juste a mettre les éoliennes sur les nombreuses terres des frères Lemaire, comme ca les actions qu’ils possèdent dans Boralex vont prendre de la valeur. Surement que le préfet qui travaille chez Cascades doit recevoir des courriels de son patron.
Boralex a perdu toute crédibilité. Il se bat depuis des années contre une communauté en France qui ne veut pas d’éoliennes sur son territoire. Il se vantait lors de l’implantation de son projet éolien de la Seigneurie de Beaupré d’avoir respecté la quiétude des citoyens puisque le plus proche habitait à 10 km des éoliennes.
Avec son projet éolien Appuiat sur la Côte-Nord, tout indique qu’il va se procurer des éoliennes provenant de Chine plutôt que du Québec déjà bien pourvu en fabrication d’éoliennes.( honte également au gouvernement et à Hydro-Québec qui n’exige aucun contenu québécois dans ces mégas projets).
« Comme quoi l’acceptabilité sociale, une fois les projets complétés, est bien là ». Vous établissez, M. le préfet, un lien causal douteux. Quel beau sophisme!
Et vous, êtes vous ouvert à nous écouter, je ne pense pas. La grande majorité des propriétaires qui possèdent les terres ou le projet éolien veut se faire n’en veulent pas et vous le savez. Alors pourquoi continuer à pousser pour en vouloir si ce n’est que pour l’argent. J’ai 31 ans, je suis productrice laitière, ma vocation est de nourir les gens et non de produire de l’électricité. Les terres agricoles de notre région comme partout ailleurs au Québec ne doivent pas être sacrifiées.
Tout les chiffres que le préfet de la MRC, maire de Kingsey -Falls , et ancien cadre chez cascade avancent sont réels si le projet se réalise à 100 % . Ces chiffres avancés dans le contexte ou la plupart des producteurs agricoles ont refusées l’offre de Boralex sont mensongers et ne sont que poudre aux yeux. Un projet réalisé à 30% n’aurait pas les mêmes retombées. Il faut s’asseoir avec qui m.le préfet, maire de kingsey-Falls et ….j’en passe…En passant êtes-vous le promoteur ou quelqu’un qui veut prouver qu’il peut mettre la pagaille dans la région ?
Oui il est préfet de la MRC de Victoriaville et sa région .
Un autre qui veut mélanger les gens c’est quoi cette m.r.c. De victo
Plus d’argent $
Toujours plus d’argent $
On dirait qu’il n’est question que de ça avec la Mrc .
Et si on revenait à l’essentiel ?
La beauté de notre région rurale .
J’y suis établi par sa beauté d’ailleurs .
N’allez pas scraper tout ça !
Plutôt que de chercher à produire plus d’énergie , ne faudrait-il pas inverser la vapeur ?
Qu’est-ce qu’on va faire avec toutes cette belle énergie soit disant propre ?
Faire plus d’argent , dépenser plus , acheter plus , consommer plus .
Y faut prendre le temps de trouver les bonnes solutions .
Je sens que la MRC est curieusement pressée ?
Kingsey falls couvre un bon territoire , curieux que le corridor de vent passe tout juste à côté ?
Quelle fiasco toute cette histoire !
La population doit absolument être informé des vrais impact néfaste .
Pour l’instant , ce n’est que de la poudre aux yeux qu’on reçoit .
La mrc devrait arrêter de mettre de la pression sur les municipalités. Elles ont fait leur travail. Les producteurs n’en veulent pas (tel que mentionné dans la nouvelle cette semaine) et ils sont tous très bien informés des enjeux du projet.
Si les producteurs en veulent pas, où allez vous les mettre? Peut-être dans le parc industriel de kingsey falls tout près du siège social de Boralex? D’ailleurs pourquoi kingsey falls est exclue du projet?
Aussi, dans vos beaux calculs, c’est ce que les municipalités recevrait au maximum si TOUS les producteurs embarquaient dans le projet ce qui n’est clairement pas le cas. Alors votre calcul est biaisé d’avance.
Et en parlant de chiffres, c’est drôle, vous oubliez de mentionner le prêt de 500 million que la MRC devra faire pour endosser Boralex. Qui va payer le financement de tout ça?
L’argent ne tombe pas du ciel sans sacrifices.