Les jeunes de la région, prêts pour leur blitz Auto-cadet

Les cadets de l’air de Victoriaville, Plessisville, Warwick et Asbestos cogneront bientôt à vos portes, entreprenant ainsi un blitz de financement à l’occasion de la campagne provinciale Auto-cadet. À l’enjeu, quelque 60 000 $ en prix, dont deux voitures, une Kia Forte LX 2015 et une Kia Rio LX 2015.

Les cadets de l’air, des jeunes âgés de 12 à 18 ans, proposeront ainsi à la population des billets au coût de 3 $. «Bien qu’en partie financé par le ministère de la Défense, le succès du programme des cadets repose sur le soutien et l’engagement des membres de la communauté. Votre appui est important», a souligné le caporal Marie Taschereau, mercredi soir, en conférence de presse chez Kia Victoriaville.

La générosité des gens, a-t-elle précisé aussi, permet notamment de contribuer au maintien du programme de vol. «La Ligue des cadets de l’air du comité provincial du Québec et de la vallée de l’Outaouais possède 14 planeurs et 7 avions-remorques. Cette flotte d’aéronefs est utilisée pour permettre les vols de familiarisation et d’entraînement des cadets parce que, effectivement, un cadet de l’air peut obtenir sa licence de pilote d’avion», a indiqué le caporal Taschereau.

Les cadets de la région solliciteront la population à différents moments. Les jeunes de l’Escadron 834 Lions Warwick frapperont aux portes le 4 octobre suivis des membres de l’Escadron 814 Optimiste de Plessisville le 18 octobre.

Les cadets de l’Escadron 821 Richelieu de Victoriaville divisent leur blitz en deux, les 18 octobre et 1er novembre, tout comme les cadets de l’Escadron 635 d’Asbestos qui sillonneront les rues les 25 octobre et 22 novembre.

Les cadets de la région ont quelque 3500 billets à vendre sur les 202 500 billets en circulation sur le territoire québécois d’ici le tirage des prix le 18 février 2015.

Qu’est-ce que les cadets de l’air?

Même si le programme reprend certaines traditions militaires, les cadets ne sont pas des militaires. «Et ils ne sont aucunement sollicités à le devenir», a insisté le caporal Marie Taschereau.

Non, le programme des cadets s’adresse aux jeunes de 12 à 18 ans intéressés à développer leur potentiel de leader en participant à une panoplie d’activités constructives.

«Le but visé est de développer le leadership chez les cadets qui occupent de plus en plus de responsabilités», a mentionné le caporal Émilie René, commandant à l’Escadron de Victoriaville.

Chaque escadron, explique-t-on, propose de solides outils pour préparer les jeunes à faire la transition à l’âge adulte en leur inculquant les connaissances nécessaires pour relever les défis d’une société moderne.

Les amateurs d’aventures y trouveront leur compte. «Quels que soient vos goûts», a souligné Marie Taschereau. De la survie pour équipage de vol au tir de précision en passant par le biathlon, l’aéronautique et la musique, autant d’aspects touchés par le programme des cadets qui peuvent tous vivre un tour d’avion ou mériter une participation à des camps d’été de deux à six semaines. «Et le développement social est mis de l’avant par l’apprentissage de diverses techniques de leadership, a repris le caporal Taschereau, permettant à tous les cadets de prendre une place de plus en plus importante au sein de l’escadron. Ainsi, dès l’âge de 16 ans, nos jeunes sont prêts à assumer des fonctions de cadets-cadres à la tête de leur escadron et peuvent obtenir un emploi d’été à temps plein.»

Enrichissantes expériences!

Invités à s’exprimer sur certaines de leurs récentes expériences, le sergent (on conserve toujours le masculin chez les cadets), le sergent Talya Barmettler a fait part de sa plus grande réalisation, l’obtention de la licence de pilote d’avion privé. «Je peux voler aussi chez les civils et offrir un tour d’avion à n’importe qui», a-t-elle dit.

L’adjudant 2, Mélissa Pinard, elle, a donné des cours à des groupes de cadets durant l’été.

Le sergent Samuel Desjardins-Morasse, pour sa part, s’est retrouvé à Valcartier cet été, méritant un camp de six semaines, expérimentant le tir de précision à la carabine. «Je suis aussi devenu secouriste général», a-t-il signalé.

Quant au sergent Raphael Blier, il a décroché sa licence de pilote-planeur.

La rencontre de presse a finalement pris fin par un mot de Josée Morin, présidente de l’Escadron 821 Richelieu de Victoriaville. «Sans l’implication d’importants partenaires comme Kia, la campagne de financement, et même le programme des cadets, ne seraient possibles», a-t-elle observé.

L’organisation à Victoriaville compte une trentaine de cadets (33 inscrits pour le moment), une trentaine aussi à Warwick, une vingtaine de cadets à Asbestos et 25 jeunes inscrits à Plessisville.

Les responsables tiennent à préciser que la période d’inscriptions bat son plein actuellement.

Le Québec compte quelque 5000 cadets de l’air. Au Canada, ils sont environ 50 000.