Le parc d’agilité canine maintenant une réalité à Saint-Albert

Projet lancé par trois bénévoles et endossé par la Municipalité, le parc d’initiation à l’agilité canine, dont a fait mention le www.lanouvelle.net en novembre 2021, est devenu réalité. Les membres et leurs animaux peuvent le fréquenter depuis environ trois semaines.

Déjà le succès se confirme, indique l’ex-maire Alain St-Pierre, l’un des bénévoles à l’origine du projet avec Maryse Belhumeur et Diane Paquet. « Au départ, on prévoyait une superficie de 2400 pieds carrés (60 x 40), mais les commanditaires et les membres ont tellement bien répondu qu’on a pu s’offrir déjà ce qu’on anticipait dans deux ans, soit une grandeur de 10 000 pieds carrés (100 x 100) », souligne-t-il.

Sur un objectif initial de 2500 $ en commandites, les bénévoles en ont obtenu 8500 $. « Le projet s’autofinance déjà, si bien que nous pourrons ajouter l’an prochain d’autres  modules aux 10 qui sont déjà en place », précise Alain St-Pierre.

Le nombre de membres aussi est plus élevé que prévu, soit 45 membres actuellement plutôt que 25. « Nous atteindrons facilement 60 membres. On s’était gardé une petite gêne au départ, mais là, on est prêt », assure-t-il.

Ce parc d’initiation à l’agilité canine, unique dans la région, s’adresse à tous, et non pas seulement aux résidents de Saint-Albert. « On a des membres de Saint-Wenceslas, Saint-Célestin, d’un peu partout au Centre-du-Québec », note M. St-Pierre.

Pour pouvoir en profiter, il suffit de devenir membre et de payer sa cotisation annuelle de 75 $ en s’inscrivant sur le site Internet de Saint-Albert qui comporte un onglet « parc canin ». « Ça fonctionne sur réservation par le site Web de la Municipalité à l’onglet parc canin. Les gens font tout en ligne, ils s’inscrivent, paient leur adhésion et peuvent réserver, selon la disponibilité, une plage horaire d’une demi-heure ou d’une heure par jour. Il est possible d’annuler au besoin », explique Alain St-Pierre. 

Le parc accueille un membre à la fois, contrairement aux parcs canins de socialisation. « Le membre peut venir avec un ou deux chiens, tout au plus. L’animal vient ici pour s’amuser avec son maître ou pour travailler », dit-il.

Comme certaines personnes ne disposent pas ou peu de cour arrière, elles peuvent y venir simplement pour s’amuser avec leur chien, pour lui permettre de bouger en lui lançant des objets, comme une balle, par exemple.

La superficie du parc, spécifie Maryse Belhumeur, est réglementaire, de sorte qu’il serait possible d’y tenir des compétitions d’agilité. 

Sa grandeur permettra également l’ajout éventuel de nouveaux modules. « On prévoit peut-être ajouter un slalom, un tunnel plus long d’une vingtaine de pieds, une palissade plus haute et une passerelle plus longue. Présentement, on a des passerelles et palissades d’initiation permettant aux chiens qui n’ont pas d’expérience de s’y initier. Mais pour ceux qui sont habitués, on peut aller chercher encore plus », mentionne Diane Paquet.

Dominic Poulin, l’élu municipal qui siège au comité du parc canin avec les trois bénévoles, salue le travail d’équipe qui a mené à la concrétisation du projet. « Les bénévoles ont soumis l’idée au conseil municipal à l’automne. La Municipalité a accepté le projet, les bénévoles l’ont élaboré. Sans bénévole et sans l’appui municipal, le projet n’aurait pu voir le jour. C’est un travail d’équipe, il fallait que tout le monde soit d’accord pour que ça fonctionne », expose-t-il.

Chose certaine, le parc vient à peine de naître qu’il connaît déjà un franc succès. « C’est au-delà des espérances, un grand succès. Nous sommes très contents, la Municipalité aussi.  On en entend beaucoup parler », fait savoir Alain St-Pierre, tout en rappelant que tout repose sur le bénévolat. « Tout est à but non lucratif. L’objectif n’est pas de faire de l’argent, mais bien de bonifier le parc avec l’argent disponible », conclut-il.