«La prochaine fois, ce sera nous» – William Champigny-Fortier

Le candidat de Québec solidaire à l’élection provinciale dans le comté d’Arthabaska, William Champigny-Fortier, a accueilli sereinement les résultats qui l’ont placé en deuxième place, derrière le gagnant, le candidat de la CAQ, Eric Lefebvre.

Accompagné d’une quarantaine de partisans, William Champigny-Fortier a passé la soirée électorale au Cactus de Victoriaville. Au début de la soirée, il figurait en troisième position, derrière le candidat libéral Pierre Poirier (qui n’a pas fait campagne comme William l’a précisé), mais est finalement passé devant, conservant une mince avance jusqu’à la fin. «Nous savons que les libéraux ont une base forte. Nous n’avons pas les mêmes moyens. Le fait d’être deuxième est une grosse victoire pour nous.» S’adressant aux personnes présentes, il a indiqué qu’il était heureux de constater la forte hausse de son parti dans les résultats. «C’est le mouvement qui a fait ça. On s’est mobilisés partout. On est partis avec un fond électoral ridicule et on termine en avance sur les deux partis traditionnels», a-t-il mentionné.

Il a ensuite annoncé que «la prochaine fois, ce sera nous», ajoutant que le parti était désormais sur la ligne de départ. Le candidat de 22 ans a livré un vibrant discours, mettant toujours de l’avant l’équipe et le parti qu’il représentait pour cette élection. «Nous sommes à la veille de vivre une révolution sociale. Il va falloir penser à comment on va s’organiser pour changer ce Québec-là», a-t-il annoncé.

Et la suite…

Très heureux des résultats obtenus à cette élection, il n’a toutefois pas voulu s’avancer quant à sa candidature dans quatre ans. «On verra, mais je vais demeurer impliqué dans Québec solidaire», promet-il. Il s’était porté candidat à cette élection afin d’incarner une opposition, quelque chose d’autre «que les idées néo-libérales des autres partis». «Ça montre qu’une autre option est possible», apprécie-t-il. Maintenant, il a l’intention de reprendre ses études à la maîtrise en philosophie à l’Université de Sherbrooke. Et une fois cela terminé, il a indiqué qu’il aimerait bien travailler au Cégep de Victoriaville comme prof de philosophie.