De fortes réactions à l’offre gouvernementale

Si on se fie aux premiers commentaires des syndicats des employés visés par l’offre déposée par Martin Coiteux, les négociations pour le renouvellement des conventions collectives s’annoncent houleuses.

Les syndicats représentant des employés de l’État québécois de partout en province se sont fait entendre haut et fort, parfois même avant que Martin Coiteux ne commence son point de presse à l’Assemblée nationale.

«C’est un gouvernement qui n’aime pas ses salariés, c’est un gouvernement qui veut chasser les salariés de la fonction publique », a déclaré Régine Laurent, présidente de la FIQ.

«Ce que nous a déposé ce matin le gouvernement, c’est pire que ce qu’on avait même imaginé dans nos pires cauchemars», a quant à lui lancé Sylvain Malette, président de la Fédération autonome de l’enseignement.

Plusieurs, comme la porte-parole de Québec solidaire Françoise David, pensent aux femmes, qui risquent d’être désavantagées en raison de leurs pauses pour s’occuper des enfants.

«Le message que nous recevons aujourd’hui, c’est que le gouvernement du Québec n’a aucun respect pour le travail des femmes et des hommes œuvrant dans les secteurs de l’éducation, de la santé et des services sociaux ainsi que de la fonction publique», estime Louise Chabot, porte-parole du Secrétariat intersyndical des services publics (SISP).

L’âge de la retraite repoussé a aussi fait réagir. «Le gouvernement voudrait retarder l’âge de la retraite en fonction de l’évolution de l’espérance de vie, réduire le salaire moyen pour le calcul des rentes et retirer leur indexation. Des mesures complètement inacceptables!», s’est insurgé Serge Cadieux, secrétaire général de la FTQ.