COVID-19 dans les écoles : rappel des mesures

En début de semaine, une maman d’une ado de secondaire IV a dénoncé, auprès du journal, les nouvelles mesures en place dans les écoles qui visent davantage une autogestion des cas de COVID-19. Une situation qu’elle a de la difficulté à comprendre.

La maman, qu’on nommera pour l’occasion Isabelle, a appris lundi que sa fille avait été en contact avec une élève de son école secondaire la semaine dernière et que cette dernière avait contracté la COVID-19. Isabelle, qui est préposée aux bénéficiaires de métier, a tout de suite isolé sa fille dans sa chambre, bien déçue de ne pas avoir été avisée par l’école de la situation. « Si j’avais su, j’aurais pris des précautions, ça pourrait causer des dommages », déplore-t-elle. Isabelle a choisi de ne pas envoyer sa fille à l’école mardi. Selon elle, les écoles ont rouvert leurs portes trop rapidement.

Son cas amène à rappeler les mesures en cours actuellement dans les écoles du Centre de services scolaire des Bois-Francs (CSSBF).

La directrice générale adjointe du CSSBF, Marylène Plante, a expliqué en entretien téléphonique que depuis la rentrée de janvier, il y avait envoi d’une lettre aux parents seulement au premier cas détecté dans la classe (grâce à un test rapide fait à la maison ou à l’école). Après quoi, ce sont aux élèves (et à leurs parents) de surveiller les symptômes de la maladie pendant 10 jours. « Ils n’ont plus à s’isoler à cause de contacts scolaires », rappelle la directrice générale adjointe en ajoutant que les élèves portent le masque à l’école. Les classes ne sont plus fermées non plus à cause de cas détectés.

D’ailleurs, Mme Plante explique que des communications ont été envoyées aux parents pour expliquer les nouvelles façons de faire. En résumé, si un enfant a des symptômes, sa famille s’isole avec lui et lui fait passer un test rapide. S’il est négatif, toute la famille reste encore à la maison et après 24 h, si un second test ressort négatif, tout le monde peut reprendre ses occupations, tout en portant le masque et en surveillant les symptômes. Pour l’enfant concerné, il pourra retourner à l’école dès qu’il se sentira mieux et n’aura plus de fièvre depuis 24 h.

Si le test est positif, on applique les mesures et on demeure cinq jours en isolement avec lui.

À cela s’ajoutent bien entendu des mesures particulières pour les enfants de moins de 12 ans et les plus de 12 ans qui ne sont pas vaccinés adéquatement.

Pas tant de cas

Depuis le retour en classe, le 18 janvier, Mme Plante indique qu’il n’y a pas tant de cas de COVID-19 dans les écoles. Impossible toutefois de les chiffrer puisque les tests PCR ne sont plus disponibles pour la population en général et comptabilisés par la Santé publique. « La compilation a changé, mais on peut dire qu’il n’y a aucun bris de services (pas de classe à distance et pas de classe sans professeur). Mais c’est davantage cette semaine qu’on verra les effets de la rentrée. Jusqu’à maintenant, la situation n’est pas pire qu’avant les fêtes », explique-t-elle.

Mme Plante ajoute également que les directions des différentes écoles du CSSBF continuent de surveiller la situation. « Si jamais une classe devait glisser, nous allons faire les démarches nécessaires. »

Mais elle indique que les parents sont rigoureux et tient d’ailleurs à les remercier. « Les mesures sont appliquées efficacement et les familles font ce qu’elles doivent faire. Les parents sont francs et honnêtes, ce qui fait en sorte qu’il n’y a pas tant de tests qui sont faits directement dans les écoles pour des élèves qui présentent des symptômes », ajoute-t-elle.

La rentrée après la période des fêtes aura nécessité beaucoup de gestion au CSSBF. Celle-ci étant maintenant complétée, la direction va travailler à rendre la communication avec les parents, qui demeure essentielle, encore plus efficace.