Cannabis : «un jour sombre pour le Canada» – Alain Rayes

La session parlementaire a pris fin, mercredi, au terme d’une journée fort chargée pour le député de Richmond-Arthabaska et lieutenant politique du Québec pour le Parti conservateur du Canada Alain Rayes. Celui-ci était habité par un sentiment de fierté et du devoir accompli pour cette occasion.

En avant-midi, M. Rayes a accueilli, avec son chef Andrew Scheer et tous les membres du caucus conservateur, le nouveau député de la circonscription de Chicoutimi-Le Fjord, Richard Martel. «C’est une grande fierté pour nous d’avoir remporté cette élection partielle lundi dernier. Richard sera un excellent député. Sa victoire démontre toute la confiance que lui témoigne la population de sa région. Elle prouve aussi que les Québécois apprécient les propositions du Parti conservateur. Ils en ont assez du gouvernement libéral et de ses dépenses irresponsables. Ce résultat lance un message fort à Justin Trudeau et à tout le Canada. Le Parti conservateur, c’est du sérieux au Québec», a souligné fièrement le lieutenant politique.

La journée de mercredi a marqué la fin des travaux parlementaires à Ottawa, et ce, jusqu’à leur reprise en septembre. Le premier ministre Justin Trudeau a profité de l’occasion pour confirmer la légalisation de la marijuana pour le 17 octobre.

«C’est un jour sombre pour le Canada, qui devient le premier pays au monde à légaliser cette drogue après l’Uruguay. Dans ce pays, toutefois, la légalisation s’est faite de façon beaucoup plus restrictive et graduelle. Nous venons de briser trois traités internationaux. Justin Trudeau n’a fait qu’à sa tête. Il a fait fi des recommandations du Sénat, de l’avis des provinces ainsi que des préoccupations des experts en santé, en sécurité publique, des municipalités et de la population. Je comprends mal le choix des priorités au sein du gouvernement libéral», a souligné Alain Rayes.

Le député de Richmond-Arthabaska assure qu’il surveillera très étroitement le processus menant à la légalisation. Il déplore, d’ailleurs, le fait que le gouvernement libéral n’ait pas respecté les compétences provinciales une fois de plus. «Le Québec et le Manitoba ne veulent pas que soit permise la culture à domicile. Justin Trudeau refuse de respecter cette volonté malgré qu’elle soit dans leur juridiction. Tout indique que ce dossier se retrouvera devant la justice. C’est déplorable, car ce sera encore les contribuables qui vont payer les frais judiciaires», a ajouté le lieutenant politique.

Celui-ci précise que ce ne sera pas le seul bras de fer de Justin Trudeau avec les provinces devant les tribunaux. La Colombie-Britannique, dans le dossier de l’achat du pipeline Trans Mountain pour 4,5 milliards $, la Saskatchewan et l’Ontario, dans le dossier de la taxe sur le carbone, ainsi que le Québec et le Manitoba, en lien avec la légalisation de la marijuana, ont tous manifesté l’intention de faire appel à la justice pour trouver une issue à leurs litiges avec Justin Trudeau.

«Jamais un gouvernement conservateur ne traiterait les provinces de cette façon. Le respect des champs de compétence est très important. Justin Trudeau crée des conflits, des tensions et il divise la population comme c’est le cas avec les passages illégaux à la frontière qu’il refuse de régler depuis plus d’un an», a enchaîné Alain Rayes.

Parmi les autres dossiers importants qui ont marqué la dernière session parlementaire, on compte la guerre commerciale que se livrent le Canada et les États-Unis en marge de la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain, les problèmes récurrents d’éthique et de conflits d’intérêts de Justin Trudeau et ses ministres, la réforme fiscale visant directement les petites et moyennes entreprises canadiennes, les voyages catastrophiques de Justin Trudeau à l’international, dont celui en territoire indien qui a fait les manchettes partout sur la planète, ainsi que le déficit de plus de 18,5 milliards $ enregistré cette année pour un total de 71 milliards $ depuis le début de son mandat.

«Justin Trudeau dilapide l’argent des contribuables sans aucune gêne. Il ne prend pas au sérieux sa fonction. À preuve, il est le seul premier ministre de l’histoire de notre pays à avoir été reconnu coupable par le Commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique quatre fois pour ses vacances illégales sur l’île privé de l’Aga Khan, un lobbyiste milliardaire. Lorsqu’on occupe un poste aussi important, des excuses ne suffisent pas. Justin Trudeau se croit toutefois au-dessus des lois», a souligné le député de Richmond-Arthabaska.

Alain Rayes se réjouit, par ailleurs, de voir sa motion visant à équiper tous les véhicules de la Gendarmerie royale du Canada et, éventuellement, tous les véhicules d’urgence, de défibrillateurs faire son chemin au sein du processus législatif canadien. Votée à l’unanimité à la Chambre des communes au cours de la dernière session, elle se retrouve maintenant devant le Comité de la sécurité publique.

De retour en circonscription pour la période estivale, il profitera maintenant de l’occasion pour poursuivre sa grande tournée de consultations À l’écoute des Québécois (www.alecoutedesquebecois.ca). Il rencontrera des gens de partout au Québec afin que le Parti conservateur présente un programme électoral à l’image des ambitions et des aspirations des Québécoises et des Québécois en prévision de l’élection de 2019. Jusqu’ici, les membres du caucus québécois du Parti conservateur ont visité Montréal, Rivière-du-Loup, Joliette, Mirabel, Sorel-Tracy, Laval, Drummondville, Québec, Montmagny, Rimouski, Rouyn-Noranda, Val-d’Or, Trois-Rivières et Sherbrooke, entre autres.

«Le Parti conservateur est la seule alternative sérieuse au gouvernement actuel. Nous sommes les seuls à défendre les intérêts du Québec à Ottawa. Nous sommes aussi les seuls à mettre les gens au cœur de nos priorités», a conclu Alain Rayes.