Hommage à un grand bâtisseur

La Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs/Érable a rendu hommage à Jacques Leahey en lui remettant le prix du bâtisseur pour l’ensemble de son engagement dans la communauté lors du 35e Panthéon de la performance.

Sur scène, celui ayant fait carrière comme pharmacien et homme d’affaires a été accompagné par sa fille Suzie. Une vidéo relatant ses principaux accomplissements et certains défis auxquels il a dû faire face a été présentée aux quelque 800 personnes présentes dans la salle. Il s’en est suivi un tonnerre d’applaudissements, fort chaleureux.

Le comédien Pierre-Luc Houde a ensuite pris la parole au nom du lauréat en faisant la lecture d’un texte soigneusement préparé pour l’occasion. Par son entremise, M. Leahey a dit se sentir privilégié de recevoir un tel honneur et ne jamais avoir fait les choses dans le but d’être reconnu.

«Je les ai faites sans trop me poser de questions. Qu’elles soient en affaires ou au niveau de mon implication sociale, les réalisations faites tout au long de ma carrière ont toujours été une suite logique et un enchainement naturel.»

Au fil de ses 48 ans de vie professionnelle, il a eu le plaisir de servir trois générations. Et malgré les embûches, il est fier d’avoir su garder le cap sans se laisser abattre. En affaires, le décès d’un partenaire-mentor et un incendie ayant ravagé son entreprise ont été des périodes difficiles.

Faire une différence

En plus d’avoir été à la tête du Pharmacentre d’escomptes Jaques Leahey, désormais la Pharmacie Brunet, il s’est engagé de différentes façons dans la communauté. Il a ainsi tenu à remercier les gens de la Fondation Hôtel-Dieu d’Arthabaska, du Club Lions, des Tigres de Victoriaville et du CFER Normand-Maurice ainsi que de nombreux partenaires et collaborateurs devenus amis.

«J’avais ce grand besoin de faire une différence dans la vie des gens, aussi minime soit-elle. Avec l’aide de nombreuses personnes, nous avons contribué de façon assez significative à une mise sur pied de projets et de campagnes de financement. Chaque fois, les sourires, les poignées de mains, les regards remplis de reconnaissance, c’était tellement gratifiant. C’était ça ma véritable paye!»

Très humblement, M. Leahey a ajouté espérer avoir inspiré les gens d’affaires de la région pendant sa carrière. Parce qu’au-delà de l’argent pouvant être offert, donner de son temps à différentes causes se veut gratifiant, mais surtout humain, mentionne-t-il. «On ne sait jamais à quel moment nous ou un de nos proches aura un besoin.»