Hélène Charland vous invite…

Depuis le mois de juin, l’aquarelliste Hélène Charland n’a pas eu le temps de s’ennuyer. En plus de tous les événements artistiques auxquels elle a participé, elle a trouvé le temps de déménager dans une belle grande maison atelier au 95, rue Gamache à Victoriaville.

Datant de 1935 et affichant un style art déco, une partie de la maison lui sert d’atelier et de salle d’exposition. «Il y a trois ans, je me suis dit qu’à 60 ans j’allais moins sortir. Je voulais avoir un endroit pour recevoir les gens et j’aurai 60 ans en avril», a-t-elle expliqué dans son atelier lumineux et situé à deux pas du centre-ville.

Avec son conjoint, ils ont déniché cette perle rare de maison qui répond exactement à leurs besoins spécifiques. Après sept années de recherches infructueuses…

Ils ont pris le temps de s’installer et Hélène est désormais prête à créer dans son nouveau lieu. «Je veux prendre le temps… de tout», insiste-t-elle. Toutefois, elle a encore plein de projets et se sent bien inspirée dans ce milieu où la lumière abonde. Parmi ceux-ci, elle voudrait faire des événements portes ouvertes où les gens pourraient venir la rencontrer et voir son travail. Une bonne façon de faire découvrir son art à de nouvelles personnes, mais aussi un moyen d’accueillir sa fidèle clientèle. «On pourra aussi apprécier une maison du patrimoine de Victoriaville», ajoute-t-elle.

Dès qu’on passe la porte d’entrée, on peut apprécier les aquarelles d’Hélène qui sont bien en évidence, ce qui n’était pas le cas dans son ancienne maison. Elle se sent tellement bien dans son nouvel environnement qu’elle a diminué le nombre d’événements auxquels elle participera l’été prochain. Ne lui en reste que sept ou huit, dont l’Accueil des grands peintres de Chesterville et, bien entendu, Victo et ses oies dont elle est l’idéatrice. Elle sera aussi présidente d’honneur de deux symposiums : celui de Kamouraska et celui de Sainte-Flore. «J’ai aussi été invitée aux Iles-de-la-Madeleine», apprécie-t-elle.

Présidente

Puisqu’elle est bien posée chez elle maintenant, Hélène a accepté la présidence de la Société canadienne d’aquarelle. «Parce que je peux occuper cette fonction de chez moi», précise-t-elle.

À cet organisme, elle veut apporter son expérience et donner quelques années pour aider à mettre l’aquarelle en évidence.

«Mon ambition, c’est d’être ici et vivre de mon travail. J’ai l’impression que la maison va m’amener ailleurs dans ma production, comme le font les changements de vie habituellement», croit-elle.

C’est en janvier qu’Hélène commencera cette nouvelle production et il sera intéressant de voir comment ses oiseaux auront évolué. «Je vais laisser l’inspiration me guider et essayer de nouvelles choses», annonce-t-elle. En attendant, elle profite de sa maison et de son nouvel environnement. Elle est très heureuse de se retrouver au centre-ville qu’elle apprécie de plus en plus.