Vingt-cinq ans de créativité pour l’artiste Karolle Grondin

L’artiste peintre autodidacte, Karolle Grondin, célèbre cette année ses 25 ans d’expérimentation avec les différents médiums et techniques de peinture, du dessin et du collage.

La Plessisvilloise a d’ailleurs plusieurs raisons de jubiler en cet anniversaire de sa carrière artistique. Sa candidature a en effet été retenue pour participer à l’exposition de novembre à la Galerie d’art uNo de Québec en plus d’être finaliste pour le Prix Arts visuels du GalArt de Culture Centre-du-Québec.

Toutes ces belles choses qui lui arrivent, croit-elle, découlent de son exposition solo «Matière, textures et transparences», qu’elle a tenue au Carrefour de L’Érable de Plessisville en septembre 2015 et tient à remercier l’agent culturel et rural de L’Érable, Denis Leblanc, de lui avoir offert cette opportunité de présenter ses œuvres au public.

«Je ne pensais jamais que j’en retirerais autant de retombées», d’expliquer celle qui se réjouit de sa présence à la Galerie d’art uNo et d’obtenir ce «spotlight» où elle exposera 17 tableaux. «C’est intéressant de voir son art reconnu par l’ensemble de ses pairs, non juste dans notre région, mais aussi à l’extérieur de celle-ci. Cela me permet d’obtenir une belle visibilité parmi les artistes professionnels et de monter une marche de plus», souligne Mme Grondin.

Son inspiration

L’artiste s’inspire de ses photographies de rochers, de murs de ciment et de lieux escarpés pour la réalisation de ses œuvres. «Je crée et provoque des reliefs et des textures avec les papiers et avec la matière acrylique. Je les sculpte, les accentue, les estompe, y laissant au passage mes propres traces et symboles personnels», d’expliquer celle qui se dit littéralement fascinée par le monde minéral ainsi que par sa genèse et par la capacité du roc et de la matière de se transformer, de garder les empreintes et les traces du passage du temps.

Mme Grondin ajoute que sa démarche artistique l’a également amené à s’interroger sur la communication et sur l’interprétation des traces laissées par soi ou par les autres. «Quelle est la portée de ces traces si elles sont interprétées différemment ou si l’autre ne leur en accorde plus le même sens ? Quels sens donneront nos enfants à nos traces ? Ces questionnements pourront servir de base à mon prochain travail artistique», conclut-elle.

Le vernissage de son exposition «Matières, textures et transparences» à la Galerie uNo située au 809 de l’avenue Cartier à Québec se tiendra le samedi 5 novembre de 14 h à 16 h. Pour consulter les heures d’ouverture de l’exposition en novembre, il suffit de consulter le www.galerieuno.com

Quant au GalArt 2016 qui célèbre les talents d’ici, c’est le 17 novembre prochain à Saint-Léonard-d’Aston que seront dévoilés les gagnants.