Le Quartier Notre-Dame : une expérience à vivre

Le centre-ville de Victoriaville regorge de trésors cachés. Bien souvent les résidents de la municipalité reviennent toujours aux mêmes endroits sans prendre la peine de découvrir qu’il y a beaucoup de commerces et d’endroits qui méritent qu’on s’y attarde.

C’est ce que croit Andrée-Anne Perreault, directrice générale de la SDC Quartier Notre-Dame de Victoriaville. En poste depuis le 23 mars (à temps partiel), elle-même a découvert des commerces dont elle ignorait l’existence.

Depuis quelques années, le centre-ville tente de redorer son blason. Bien réaménagé, il faut maintenant que les gens se l’approprient, viennent y passer du temps. Comme tous les centres-villes, c’est en y marchant qu’on peut tout voir ce qu’il propose.

À la SDC, il y a eu un certain roulement depuis quelques années et on est à revoir l’organigramme afin d’être plus efficace. Une coordonnatrice administrative, Sylvie Huppé, assure une permanence et le suivi de tous les dossiers alors qu’Andrée-Anne s’affaire davantage à développer le centre-ville, un objectif qui l’attire. « C’est un beau défi. Dans le contexte actuel, il faut innover avec peu de moyens financiers », estime-t-elle.

Cela ne l’empêche pas de mettre en place des activités et des aménagements afin d’avoir le plus d’impact possible sur le citoyen qui vient au centre-ville, qu’il soit nouveau dans la région ou encore qu’il y habite depuis longtemps.

En fait, la directrice générale souhaite créer des événements, des expériences pour les gens. À titre d’exemple, une personne sera embauchée afin de créer du contenu pour les médias sociaux. Il pourra s’agir de présenter des commerces installés au centre-ville qui passent peut-être inaperçus, mais qui ont beaucoup à offrir. « Il n’est pas rare que les gens découvrent des choses qu’ils ne croyaient pas avoir ici. Des petits bijoux », ajoute-t-elle. Une image de marque, avec le slogan « Quartier Notre-Dame : palpitant toute l’année durant! » est également en élaboration afin d’améliorer la perception face au centre-ville.

Qu’il s’agisse de cafés, de commerces spécialisés ou de microbrasserie, il y a tout ce qu’il faut pour passer un bon moment. « Les gens connaissent les pionniers du centre-ville, mais il y a plus », dit-elle encore.

Il faut donc créer des occasions d’inciter la population à venir se promener dans son centre-ville. « Afin d’augmenter le rayonnement et créer de l’effervescence. Tout cela avec les partenaires du milieu », note la directrice générale.

En effet, le Quartier Notre-Dame travaille en étroite collaboration avec la Ville de Victoriaville et la CDEVR (Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région). Plusieurs aspects ont déjà été travaillés, dont l’ajout d’espaces avec du mobilier urbain où on peut passer du temps. « Et des espaces de télétravail seront bientôt aménagés », fait savoir Andrée-Anne.

On peut donc venir y travailler, s’y installer avec son lunch pour dîner ou simplement flâner. 

Côté activités, il y a déjà eu, le 3 juin, « On sort en ville, on lance l’été », un gros événement qui, malgré des épisodes de pluie, a connu du succès. Les deux ventes trottoir (braderies) également (la première a eu lieu les 16, 17 et 18 juin et l’autre est prévue pour les 18, 19 et 20 août) ont toujours la côte et ceux qui y viennent apprécient toujours l’animation proposée ainsi que les spectacles. « Les gens attendent qu’on leur propose des événements », ajoute Mme Perreault.

La SDC veut ainsi bonifier ses services afin d’offrir aux visiteurs des expériences. « Qu’ils viennent manger, mais qu’ils en profitent aussi pour, par exemple, visiter la galerie d’art et passer du temps sur les installations urbaines », suggère-t-elle.

Et lorsqu’on vient au centre-ville pour deux heures ou moins, il faut rappeler que le stationnement demeure gratuit. « Pas besoin de passer à l’horodateur. Et pour les voitures électriques (plaque d’immatriculation verte), c’est toujours gratuit », précise la directrice générale. En effet, plusieurs hésitent peut-être à faire un saut au centre-ville, voulant éviter de payer le stationnement. Ce n’est donc plus une excuse.