Les spectacles de retour en septembre au Carré 150

Avec l’annonce gouvernementale permettant les rassemblements publics de 250 personnes dès le 3 août, l’équipe du Carré 150 de Victoriaville s’affaire à élaborer une programmation qui devrait débuter en septembre.

Après plusieurs reports depuis le mois de mars, voilà que ça repart pour les spectacles. Une bonne nouvelle autant pour les adeptes de culture que les gestionnaires de salles de spectacles.

En entrevue téléphonique, Kateline Grondin, directrice des communications et du marketing, a expliqué que la nouvelle, annoncée la semaine dernière, avait été accueillie avec enthousiasme au Carré 150. «Ça nous donne le signal pour finaliser la programmation», a-t-elle indiqué en précisant que le lieu de diffusion de Victoriaville fait partie d’un projet avec le Réseau Inter-Centres. Celui-ci permet un appel collectif aux producteurs de spectacles qui cadrent avec les nouveaux paramètres imposés par la pandémie. «Mais nous ferons des annonces de façon graduelle», ajoute-t-elle.

En effet, puisque la situation peut changer rapidement, quelques spectacles seront annoncés et l’équipe va attendre de voir la réponse du public. «C’est ce qu’on appelle un modèle de gestion agile», dit encore Kateline en souriant. Les membres du Carré 150 apprendront en priorité la liste des spectacles à venir et pourront également, avant les autres, se procurer des billets.

De même, tous les spectacles prévus et qui sont en mesure d’être offerts (et rentables) à un public formé de 250 personnes resteront au programme. Pour les autres, des reports sont encore à prévoir et les détenteurs de billets seront avisés, comme c’est le cas depuis le mois de mars, par courrier électronique.

Dans la salle Les-Frères-Lemaire

Mesures sanitaires obligent, c’est dans la salle Les-Frères-Lemaire que les spectacles à 250 personnes seront présentés. Le Carré 150 a mis en place un nouvel algorithme pour les réservations (créé par Ovation). Celui-ci fait en sorte que pour chaque réservation (un, deux, trois ou quatre billets), deux sièges sont bloqués de chaque côté afin d’assurer une distanciation sociale. Et on pourra utiliser les trois niveaux de la salle, si nécessaire.

Un circuit sera également aménagé pour se rendre dans la salle et à son siège, et pour ressortir après le spectacle. Enfin, le port du masque sera obligatoire pour les déplacements, mais pas lorsque les spectateurs seront assis (comme dans les restaurants).

Pour le Cabaret Guy-Aubert, on pourra y offrir des événements à plus petit déploiement puisque la salle pourra accueillir un maximum de 110 personnes, donc parfait pour un spectacle intimiste.

Pour le reste, Kateline promet, malgré les règles et les masques, un accueil chaleureux de tout le personnel. Et si le nombre de cas de COVID-19 se maintient ou diminue, le gouvernement pourrait bien, dans un avenir rapproché, permettre un plus grand nombre de spectateurs. C’est d’ailleurs ce qu’elle espère. «Ce sera une année vraiment différente, une année de gestion de crise. Mais il faut ramener la culture dans le cœur des gens afin qu’ils aient envie de se divertir, malgré les normes en place», souhaite-t-elle.