Des cours transformées au CPE La Maison des amis

C’est le jour et la nuit, comme le veut l’expression, quand on voit l’avant et l’après. La transformation est saisissante. Le Centre de la petite enfance (CPE) La Maison des Amis de Victoriaville, grâce à des investissements totalisant plus de 275 000 $, a réaménagé les cours extérieures de ses installations des rues de l’Ermitage et Paré.

Et c’était jour d’inauguration, vendredi après-midi, pour le personnel du CPE, la direction et les membres du conseil d’administration. Elles étaient toutes heureuses et fières de faire visiter les nouveaux aménagements aux nombreux invités, dont le député d’Arthabaska, Eric Lefebvre, le député fédéral sortant et candidat conservateur Alain Rayes, le maire de Victoriaville, André Bellavance et le conseiller Patrick Paulin, qui a déjà œuvré à ce CPE. 

 

Il y a longtemps que mijotait ce projet. « Nos cours n’étaient plus optimales au bon développement de nos enfants, développement axé maintenant beaucoup sur la pédagogie. On a donc convenu qu’il était primordial de réaménager les cours de nos deux installations. On a donc réfléchi le projet de manière pédagogique, économique et durable. On souhaitait que ce soit durable dans le temps, de très grande qualité et sécuritaire », a indiqué Isabelle Simard, vice-présidente du conseil d’administration.

 

Le projet a été bien réfléchi. « On tenait à prendre notre temps, à bien planifier et à bien évaluer les besoins des enfants et l’impact sur leur développement », a expliqué la directrice générale du CPE La Maison des Amis, Annie Pothier.

 

Deux comités ont été formés pour chacune des installations. L’engagement du personnel a été précieux. « Les éducatrices sont les mieux placées pour voir les besoins des enfants. Elles ont été merveilleuses. J’ai une équipe formidable », a exprimé la directrice générale.

 

Les intervenantes ont participé à des formations, l’une sur l’aménagement, l’autre appelée « Bouger, c’est naturel ». « Ces formations nous ont permis d’avoir une vision différente et de planifier l’organisation de nos cours extérieures », a confié Mme Pothier.

 

Les façons de faire, d’ailleurs, ont beaucoup évolué avec les années, bien des interdictions ont été enlevées. « C’est l’enfant qui détermine ses risques. S’il se sent capable, par exemple, de grimper un mur d’escalade, il n’y en a pas de danger, car il va y aller selon ses risques », a souligné la DG.

 Les aménagements

 À l’installation de la rue Paré, c’est une somme de 50 000 $, financée par Québec, qui a été consacrée pour terminer les travaux majeurs effectués entre 2013 et 2015. On a construit une remise pour pallier le manque d’espace en plus d’ajouter une aire de jeu d’eau et une petite butte pour améliorer la motricité des bambins.

 

Mais c’est la cour de l’installation de la rue de l’Ermitage qui a été refaite au complet, des travaux de près de 230 000 $, autorisés et payés par le gouvernement.

 

La conception des lieux revient à l’architecte paysagiste Marie-France Turgeon qui a expliqué que le travail, pour un CPE, pose un défi en lien avec la sécurité des enfants. « On doit adapter le choix des matériaux, la disposition des espaces et le choix des équipements aux enfants en bas âge. Il faut considérer aussi l’accessibilité universelle et les différences cognitives pour que chacun puisse se retrouver dans un environnement adéquat », a-t-elle fait valoir.

 

Ainsi, avec les chênes existants, on a créé une zone de jeux en lien avec la nature. Une toile d’ombrage a été installée dans le secteur le plus chaud de la cour. Le terrain plat du CPE a vu s’ajouter une butte que les enfants peuvent utiliser l’été pour grimper et l’hiver pour glisser, sans compter l’aménagement d’un jeu d’eau. Le carré de sable, par ailleurs, a été conservé, tout comme les balançoires.

 Des commentaires

 Heureux de voir ces projets réalisés, le député d’Arthabaska, Eric Lefebvre, a mentionné qu’il était « important de donner des milieux de vie dédiés aux enfants pour leur permettre de bien se développer avec le personnel en place ». « Les jeunes d’aujourd’hui, c’est notre Québec de demain », a-t-il lancé, tout en saluant le travail accompli par les éducatrices à qui il a adressé un message. « Je sais qu’on est en période de négociations. Je suis persuadé qu’on va y arriver. On sait tout le travail que vous faites. Vous êtes très importantes à nos yeux. »

 

Tant le député conservateur sortant Alain Rayes et le maire de Victoriaville, André Bellavance, ont félicité toute l’équipe, toutes ces personnes qui ont permis la réalisation de ces projets.