« Je veux être une voix pour Richmond-Arthabaska dans un gouvernement libéral »

Le jeune candidat libéral dans Richmond-Arthabaska, Alexandre Desmarais, a bien aimé ce qu’il a vu au second débat des chefs en français quand Justin Trudeau a défendu son identité québécoise. « Même si on est libéral, on défend les intérêts des Québécois et nous sommes fiers d’être Québécois », a-t-il confié en entrevue téléphonique avec le www.lanouvelle.net.

Alexandre Desmarais estime que les valeurs du Parti libéral du Canada (PLC) « touchent beaucoup plus les valeurs des Québécois et des gens de Richmond-Arthabaska ».

Le PLC compte plusieurs députés libéraux. « J’ai l’impression que ce ne sont pas les conservateurs qui vont défendre les intérêts des Québécois. Les valeurs québécoises se rallient beaucoup plus à celles des libéraux. Quant au Bloc québécois, c’est bien beau, mais ce n’est pas lui qui prend les décisions. Il ne prendra jamais le pouvoir. Moi, je veux être une voix pour Richmond-Arthabaska dans un gouvernement libéral », a-t-il affirmé.

Alexandre Desmarais se plaît bien, a-t-il dit, à visiter la circonscription et à rencontrer les gens. « Ça se passe bien. Je fais du porte-à-porte, j’ai rencontré des producteurs agricoles, des gens de PME (petites et moyennes entreprises) en plus de visiter des résidences pour aînés à Victoriaville et Cleveland. C’est intéressant les échanges qui permettent de connaître leurs besoins et leurs enjeux, de savoir ce qui leur tient à cœur », a-t-il exprimé.

Parmi les préoccupations, vient en premier lieu l’environnement, enjeu maintes fois soulevé par les citoyens rencontrés au cours de sa campagne. « Je suis content parce que ça me touche personnellement beaucoup aussi. Le comté est très agricole et on sait que les agriculteurs figurent parmi les premiers touchés par les changements climatiques. Je suis heureux de constater que cela préoccupe grandement les citoyens de Richmond-Arthabaska », a-t-il exprimé.

On lui a beaucoup parlé aussi de la pénurie de main-d’œuvre. L’immigration, la simplification des procédures administratives des travailleurs étrangers temporaires et la formation du personnel, la formation de jeunes, mais aussi de personnes souhaitant changer de vocation constituent, pour le candidat libéral, des pistes de solution, tout comme un crédit d’impôt pour les retraités désireux de travailler quelques heures par semaine et la création de places en garderie pour aider les jeunes familles et les mères.

Alexandre Desmarais compte terminer la campagne en retournant sur le terrain, heureux de l’accueil, de la générosité et de la franchise des gens. « Ils aiment, je crois, voir un nouveau visage, voir un jeune s’impliquer en politique. On m’a dit que j’étais inspirant. Vraiment, c’est agréable comme campagne », a-t-il conclu.