Confinement barricadé : le Cégep se penche sur les suites à donner

Le Cégep de Victoriaville analysera les suites à donner à la suite de l’opération policière qui a mené, en matinée le 2 septembre, à un confinement barricadé pour tous, élèves et membres du personnel.

C’est une agression armée à l’arme blanche, survenue au skateparc, qui a tout déclenché.

« Somme toute, ça s’est bien déroulé à l’intérieur. Aux yeux de la Sûreté du Québec, on a bien fait les choses », a indiqué le directeur général Denis Deschamps aux membres du conseil d’administration.

Dès le lendemain, un service de postvention a été mis en place pour les personnes qui ont pu être ébranlées. « Quelques personnes en ont bénéficié. Ça en valait la peine », a confié le DG. 

L’affaire a permis la mise au jour de certains éléments. « On a relevé certaines choses à améliorer dans notre système de communication à l’interne. On s’affaire là-dessus », a précisé Denis Deschamps.

De plus, a-t-il fait remarquer, un tel événement peut amener des répercussions, non seulement au Cégep, mais aussi pour l’ensemble du carré institutionnel qui comprend l’école secondaire Le boisé, le CFER Normand-Maurice, les centres de formation professionnelle Vision 2020 et Trécarré, le CIFIT (Centre intégré de formation et d’innovation technologique), le CPE La Marelle et l’École nationale du meuble et de l’ébénisterie. « Il faudra voir à bien coordonner l’ensemble des acteurs », a souligné M. Deschamps.

Le directeur des études, Christian Héon, a renchéri, notant que ce fut « une journée extrêmement émotive avec beaucoup de stress ». Il a tenu à remercier trois services en particulier : la sécurité qui a géré la situation d’une main de maître; le service des communications qui a fait face à tout un défi avec un système d’interphone défaillant; puis le service psychocial. « Sonia Hébert nous a beaucoup aidés en organisation la postvention », a-t-il exprimé, tout en se disant privilégié de travailler avec des gens de cette qualité.