Paroisse de Plessisville : Joanie Bédard convoite le siège #6

Native de Plessisville, Joanie Bédard a grandi sur la ferme appartenant à sa famille depuis 1945. Maintenant âgée de 37 ans et mère de deux enfants, elle considère que du changement est nécessaire au sein du conseil municipal de la Paroisse de Plessisville et elle souhaite s’impliquer pour le concrétiser.

Il demeure toutefois primordial pour elle de protéger le milieu rural et d’assurer la pérennité des entreprises agricoles du territoire. « Le changement n’annonce pas la fin de quelque chose. C’est seulement le début d’un nouveau chapitre. Le début de l’histoire ne sera jamais effacé. Si nous retirons les premières pages d’un livre, nous ne comprendrons pas les suivantes. Nous n’avons pas pour autant à les relire sans arrêt. Nous avons le début de l’histoire en tête, mais nous allons toujours vers l’avant. »

Un héritage familial

Celle qui est éducatrice à l’enfance depuis maintenant 17 ans a fait l’acquisition en 2004 de la maison située sur la ferme familiale, reconstruite en 1951 par son grand-père, Hervé Bédard, à la suite d’un incendie. « Mon frère prendra la relève de la ferme, qui sera dans la famille pour une 3e génération. Pour nous, c’est un héritage familial qui est très précieux et nous sommes attachés à notre terre. C’est notre histoire et nous en sommes fiers. »

« J’ai souvent eu des discussions avec mon père au sujet de la situation que nous connaissons entre la Ville et la Paroisse. Autant il comprend que je veuille du changement et qu’il est d’accord avec moi sur ce point, autant moi je comprends à quel point il est attaché à sa Paroisse, là où il vit depuis toujours. J’entends et je comprends ses craintes, mais je suis profondément convaincue qu’il est possible d’offrir à nos enfants un Plessisville meilleur et plus fort, tout en protégeant notre milieu rural et nos entreprises agricoles. »

Travailler pour le citoyen

Le conflit entre la Ville et la Paroisse, qui a fait plus que jamais les manchettes de l’actualité locale au cours des derniers mois, confronte beaucoup la mère de famille dans ses valeurs. « Ça me déçoit énormément de voir l’exemple que nous donnons à nos enfants. Ça me désole encore plus de les voir payer le prix d’un conflit qui ne les concerne pas. » Si elle est élue le 7 novembre prochain, Joanie Bédard souhaite travailler pour le citoyen, tout en administrant la municipalité de façon responsable.

« Il est possible de gérer sainement les finances publiques tout en ne pénalisant pas outre mesure nos citoyens. Présentement, j’ai l’impression que les décisions sont prises par entêtement et par orgueil et ça, ce n’est pas acceptable. »

Une première expérience

Mme Bédard en est à une première expérience en politique municipale. La jeune femme, qui se dit très déterminée, le voit comme une source de motivation.

« C’est une expérience qui sera sans aucun doute très enrichissante. J’ai le goût d’apprendre et de m’investir. Je suis convaincue que j’en sortirai grandie. Je saute dans l’aventure pour le bien de ma communauté, pour le bien des citoyens de la Paroisse, mais aussi pour mes enfants. Je veux leur montrer un exemple qui est fidèle aux valeurs que je souhaite leur inculquer et j’espère un jour les voir s’établir à Plessisville, dans une société qui aura le vent dans les voiles et où le conflit entre la Ville et la Paroisse fera uniquement partie de l’histoire. »