Projet du presbytère de Saint-Ferdinand : ça sent le gaspillage de fonds publics

Un article du journaliste Carol Isabel, paru le 14 juillet dernier, sur la création d’un espace collaboratif à Saint-Ferdinand me fait réagir.

Rappelons l’objectif cité par cet article, la Municipalité a l’intention de louer une douzaine de petits bureaux à des entrepreneurs ou travailleurs autonomes. Il s’agit d’un copier-coller d’une réalisation de la Municipalité de Plessisville. Encore une fois, l’article fait ressortir un manque de rigueur dans un dossier municipal à Saint-Ferdinand.

Le maire compte faire l’essai temporaire et remet la décision de poursuivre le projet aux prochains élus. Il engage des coûts pour la Municipalité et le prochain conseil aura à décider du sort du projet. Le maire cite, dans cet article, « Nous voulons en faire l’essai temporairement. Nous verrons ce que ça donnera comme résultat… ». Le vieux presbytère n’est pas occupé, en améliorer son occupation est une bonne chose en soi, mais il s’agit d’un projet qui manque de vision. Des coûts sont engagés sur quelle base?

« Ce que ça donnera », drôle de méthode d’analyse avant d’engager des fonds publics. Tout projet qui se respecte se doit d’être fait selon des analyses, une étude de marché ou autre avant l’exécution de travaux qui nécessitent des coûts pour la Municipalité.

En cette période préélectorale, monsieur le maire, un tel projet n’est-il pas dans le but de mousser votre campagne électorale et d’aider votre prochaine élection? Ça sent le gaspillage de fonds publics. Ce n’est pas la première fois que nous entendons ces paroles « on verra ce que ça donnera » lors de la réalisation d’un projet municipal.

Claude Samson

Saint-Ferdinand