Élections municipales : une suite logique pour une jeune femme engagée

Âgée de 23 ans, Lauréanne Richer cumule déjà diverses implications citoyennes, siégeant notamment au conseil d’administration de La Volte-Face et de Citoyenneté jeunesse, en plus du comité de loisirs de la ville. Travailleuse autonome, elle agit comme coordonnatrice du Conseil jeunesse de Victoriaville, la jeune femme souhaite maintenant poursuivre son engagement à titre de conseillère municipale.

Lauréanne Richer a ainsi annoncé, lundi avant-midi, qu’elle briguera les suffrages aux élections municipales du 7 novembre dans le district numéro 8, Arthabaska-Nord.

Cette décision ne surprendra aucunement les gens qui la connaissent. «Cette volonté de m’impliquer a toujours été présente en moi. L’éducation a joué un rôle. Je viens d’une famille très engagée», a-t-elle exprimé.

Ce saut en politique municipale représente pour elle une suite logique à tous ses engagements. «Je crois que j’ai une vision et des façons de faire à apporter et qui seront bénéfiques pour la communauté», a-t-elle confié.

Souhaite-t-elle servir d’exemple et inciter d’autres jeunes à emboîter le pas? «Il y a toujours eu une place dans ma vie pour dire aux jeunes de s’impliquer. Cette année constitue un moment propice pour que les gens, jeunes et moins jeunes, le fassent, a-t-elle noté. J’invite les jeunes, mais aussi les femmes et les membres de la communauté qui pensent avoir quelque chose à apporter à leur milieu, à investir les lieux de pouvoir ou à s’impliquer avec un candidat.»

Il allait de soi pour Lauréanne Richer de se présenter dans Arthabaska-Nord. «C’est le district qui m’a vue grandir, m’épanouir et devenir une citoyenne accomplie, a-t-elle dit. J’y suis profondément attachée à ce quartier que je considère être un véritable pôle culturel, économique, académique, commercial et institutionnel. Pour moi, c’est un devoir et une fierté de pouvoir contribuer à développer pleinement son potentiel et de redonner aux gens qui y habitent et qui travaillent dans le quartier».


Lauréanne Richer a annoncé, lundi matin, qu’elle se présentait aux élections municipales de novembre.
Photo www.lanouvelle.net

Désireuse de mettre à profit pour les gens de son district son expérience et expertise en gestion de projets et en gouvernance, la jeune candidate connaît le rôle d’un élu municipal et sait bien que la tâche ne s’exerce pas en solitaire, mais en équipe. «Les citoyens ont un important rôle à jouer dans l’amélioration de la qualité de vie et du dynamisme des quartiers. J’ai toujours travaillé en équipe et fait preuve d’écoute. Je continuerai en ce sens», a-t-elle assuré.

D’ailleurs, Lauréanne Richer, qui se définit comme une femme d’action et polyvalente, tend la main aux résidents de son quartier et ira, au cours des prochains mois, à leur rencontre pour échanger avec eux et écouter leurs préoccupations en vue d’élaborer un programme électoral. «Ce programme se construira avec les gens du quartier, car je ne me présente pas en politique pour faire valoir mes idées personnelles. J’ai mes valeurs et une vision, mais je veux que ça se fasse avec tout le monde. Chaque personne a son expertise et sa vision du développement», a-t-elle soutenu, ajoutant qu’elle souhaite être une élue «rassembleuse, exerçant un leadership positif en prônant la cohésion et la concertation».

Loin d’elle la définition d’une candidate de changement, une expression qu’elle n’apprécie guère. «Je propose d’emprunter, non pas la voie du statu quo, mais plutôt un chemin en s’inspirant de notre héritage, de notre bagage qui est très intéressant, pour amener la ville encore plus loin. Je propose une reconnaissance de ce qui a été accompli avec une vision à long terme et innovante pour la suite des choses», a-t-elle fait valoir, ajoutant «vouloir donner à mes concitoyens une voix forte et l’impulsion nécessaire pour construire avec eux des solutions durables et des initiatives porteuses d’avenir pour améliorer leurs conditions de vie et leur univers».