Val-des-Sources : hommage rendu à une pionnière
Le nouvel écocentre de Val-des-Sources a été baptisé en l’honneur d’une pionnière de la récupération de l’Estrie, Murielle Lallier.
Cette femme engagée a été la directrice du Centre de récupération Richmond Wolfe de 1985 à 2000.
Femme généreuse, Murielle Lallier avait notamment comme mission de donner une vocation sociale au centre de tri en favorisant la réinsertion sociale. Elle est malheureusement décédée en 2015.
Linda, Michel et Marie-Claude Lavigne, les enfants de Murielle Lallier, sont touchés par la décision de Val-des-Sources d’honorer le travail de leur mère.
«C’est très touchant. Le nom de notre mère va rester à tout jamais à Val-des-Sources», soulignent-ils.
Selon le maire de Val-des-Sources, Hugues Grimard, ce choix était une évidence. «Mme Lallier a été une figure marquante pour la récupération à une époque où ce n’était pas encore une habitude ancrée pour la population. Pendant des années, elle animait une chronique quotidienne à la radio communautaire pour sensibiliser les gens au recyclage. Son héritage est important.»
«C’est grâce à des gens comme elle qu’on a un héritage pour nos enfants», ajoute-t-il.
Joannie Bédard est la propriétaire de l’entreprise MFJ Recycle qui fait la gestion de l’écocentre. Elle mentionne que l’éducation populaire est essentielle afin d’aider les gens à comprendre le triage des matériaux.
L’écocentre de Val-des-Sources a changé d’emplacement en 2020 en raison d’un souci organisationnel. Le nouvel emplacement, sur la rue Nicolet, permet d’exploiter un espace plus vaste et mieux adapté «À l’ancien écocentre, il y avait une fosse et c’était pour les déchets. Les gens jetaient à peu près tout», mentionne le conseiller municipal et responsable du projet du nouvel écocentre, Jean Roy.
«C’est maintenant un centre de revalorisation. Dorénavant, on essaie toujours de trouver une deuxième vie aux objets. Bien entendu, il y a toujours des déchets, mais on veut réduire notre quantité au maximum», explique le directeur de l’inspection et de l’environnement de Val-des-Sources, Patrick Parenteau.
La Tribune