Rose Guillemette séduit les dragons

C’est lundi soir (3 mai) que Rose Guillemette, fondatrice de l’entreprise Kear’s Workshop, a fait un passage remarqué à l’émission «Dans l’œil du dragon». Avec la présentation dynamique de ses vêtements et accessoires réalisés à partir de plastiques tirés des océans, elle a su séduire les dragons.

C’est finalement Nicolas Duvernois qui a accepté, sans négocier, d’offrir les 25 000 $ demandés contre 10% de l’entreprise de la jeune femme de Saint-Norbert-d’Arthabaska. Le nom de l’entreprise lui disait quelque chose et lorsqu’il a texté sa conjointe pour lui dire, elle a indiqué qu’elle possédait déjà trois maillots de Kear’s Workshop. «C’est vraiment cool de voir qu’elle connaissait le produit», a apprécié Rose.

Celle-ci était bien préparée même si elle a confié, au lendemain de la diffusion de l’émission, avoir été bien nerveuse. «C’était assez stressant. Le jour de l’enregistrement (en février), je suis partie tôt de Victo. Il y avait les caméras, les dragons et je n’avais jamais présenté devant des investisseurs», a-t-elle indiqué.

Rose a rapidement impressionné les dragons qui ont salué son travail, même si un seul s’est avancé pour l’accompagner dans son aventure entrepreneuriale. Le dragon Georges Karam, de son côté, aurait bien voulu présenter son fils à la jeune femme de 22 ans.

Cela fait donc déjà quelques semaines que le partenariat entre Rose et Nicolas est commencé. À ce jour, ils se sont parlé quelques fois au téléphone. «Il veut me montrer plein de choses, m’aider à structurer pour la suite», ajoute-t-elle. Mais ils y vont tranquillement, question de bien faire les choses. «Je suis contente d’avoir son aide», mentionne-t-elle.

Lors de sa présentation, des dragons lui ont suggéré de mettre en place deux lignes de produits : l’actuelle, fabriquée en Asie (mais dans une usine écoresponsable tout de même) et une autre qui offrirait des vêtements fabriqués au Québec. «J’y avais déjà pensé et j’ai contacté des designers. Mon but serait d’avoir un atelier ici, un jour», espère-t-elle. Cela faciliterait les choses pour son entreprise, mais nécessite des coûts immenses pour elle qui a monté son entreprise toute seule. «Mais une ligne faite au Québec, c’est dans mes plans», ajoute-t-elle.

La somme investie par le dragon, Rose a l’intention de l’utiliser pour faire du marketing et développer encore davantage son site Web. «Je veux aussi entrer en boutique (un énorme marché), alors il faut créer un cahier de représentations et trouver un représentant.»

En attendant, son passage au petit écran aura permis de faire connaître son entreprise. Dès le lendemain, elle a remarqué un achalandage important, jamais vu, sur son site Web. Elle continue donc son chemin entrepreneurial, bien accompagnée d’un dragon qui pourra l’appuyer de son expérience et de ses connaissances.