Le stationnement Hamel n’est pas un camping

En réponse à la question d’un citoyen, le maire de Victoriaville, André Bellavance, a clairement fait savoir que le stationnement Hamel ne doit pas faire office de terrain de camping.

Les citoyens de la rue Hamel, a fait savoir un résident, s’inquiètent de la présence de plus en plus nombreuse de véhicules récréatifs les fins de semaine. «Des plaintes ont déjà été déposées et la Ville nous répond de contacter la Sûreté du Québec, a indiqué le citoyen Mathieu Fréchette. La situation perdure.»

Le maire Bellavance a répondu qu’il fallait informer la SQ s’il y a contravention au règlement. «Notre règlementation est claire, a-t-il souligné. Le règlement stipule que ce n’est pas un camping. Il s’agit d’un stationnement. Un véhicule récréatif peut s’y stationner. Mais on ne peut le placer de travers pour occuper plusieurs cases. Les gens ne peuvent y dormir, ouvrir l’auvent et sortir  une table et un BBQ.»

Le premier magistrat a indiqué que les autorités allaient porter une attention particulière à cette situation.

La Ville vérifiera aussi le fait soulevé par le citoyen à l’effet qu’une application suggérerait que ce stationnement pourrait être disponible comme endroit de camping. «S’il existe une telle application mobile indiquant que ce lieu est offert pour le camping, il faudra corriger le tout. Ce n’est pas le cas», a rappelé le maire.

Mykonos : on s’impatiente

Le maire André Bellavance et Me Yves Arcand, directeur général adjoint et directeur du Service juridique (Photo www.lanouvelle.net)

«La Ville va-t-elle agir auprès du propriétaire du restaurant Mykonos?», a questionné le citoyen  Mario Boulanger. «Qu’est-ce qui tarde?», a-t-il demandé.

«Je partage votre impatience, a répondu le maire Bellavance. On a peu de gens d’affaires qui agissent de cette manière.»

Le premier magistrat a rappelé que le propriétaire de l’établissement de la rue Tourigny avait été contraint d’enlever la brique qui recouvrait le bâtiment en raison du danger présent. «Il y avait un risque que le mur s’écroule. Depuis, les travaux de recouvrement n’ont pas été effectués. C’est la raison pour laquelle on a adopté un règlement», a-t-il signalé, laissant entendre que la Ville pourrait entamer des procédures pour forcer le propriétaire à agir. «Des amendes sont prévues si on ne se conforme pas au règlement», a noté le maire.

De son côté, le directeur général adjoint et directeur du Service juridique, Me Yves Arcand,  a signalé qu’un projet avait été déposé au Service de la gestion du territoire. «Il faudra voir où en est rendue la demande. On fera un suivi», a-t-il indiqué.

Pétition déposée

Le conseil municipal a été saisi d’une pétition formulée et signée par des résidents de la rue Michel. Ceux-ci réclament l’installation d’un dos d’âne sur leur rue.

La pétition sera acheminée au comité des transports «pour analyse et considérations ultérieures», a fait savoir Me Arcand.

Des proclamations

La Ville de Victoriaville a procédé à la proclamation de la journée du l7 mai comme Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.

Pour l’occasion, le drapeau arc-en-ciel flottera au sommet du mât de l’hôtel de ville.

Le maire André Bellavance, en lisant la proclamation, a souligné que la Charte des droits et libertés de la personne reconnaît qu’aucune discrimination ne peut être exercée sur la base de l’orientation sexuelle, que le Québec est une société ouverte à tous et à toutes, y compris aux communautés LGBTQ et qu’il existe un large consensus contre la discrimination et particulièrement contre l’homophobie.

Par ailleurs, la Ville a proclamé la Semaine québécoise des familles qui se déroulera du 10 au 16 mai.

Le maire Bellavance a rappelé que la Ville disposait depuis 1996 d’une politique familiale, une politique qui exprime la volonté du conseil municipal de s’engager à favoriser le mieux-être des familles.

«La Ville est aussi reconnue depuis 2011 comme Municipalité amie des enfants. La Semaine, d’envergure nationale, souligne l’importance de la famille. Et cette année, les familles victoriavilloises, à l’instar de celles à travers le monde, doivent faire preuve de résilience face à la pandémie et surmonter nombre de défis», a-t-il fait valoir, tout en ajoutant que ce contexte particulier, en dépit des difficultés qu’il engendre, change la cadence du quotidien et permet aux parents de passer plus de temps avec leurs enfants et de ramener la cellule familiale au premier plan.