La CCIBFE revient sur le dernier budget fédéral

La Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs/Érable reconnaît que le gouvernement du Canada offre des mesures pour soutenir les entreprises dans le budget 2021 telles que le prolongement des mesures d’urgence pour les entreprises, notamment la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) et la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer (SUCL). Des montants substantiels sont également prévus pour des secteurs qui auront besoin d’un soutien accru pour la relance comme les secteurs du tourisme et de l’aérospatial.

Le gouvernement n’a ni augmenté ni réduit les impôts de manière générale. Cependant, il a réduit de 50% le taux d’imposition des entreprises fabriquant des technologies à zéro émission.

Sur le plan des frais d’interchange des cartes de crédit, le gouvernement s’engage à réduire ces derniers tout en garantissant que les petites autant que les grandes entreprises auront accès au même prix et que les systèmes de points récompenses dédiés aux consommateurs ne seront pas affectés.

«Pour ce qui est des mesures d’aide aux entreprises, deux importants programmes d’aide mis en place dans les semaines suivant  le début de la COVID-19 seront prolongés jusqu’au 25 septembre, soit la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) et la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer (SUCL) qui sont les bienvenues pour supporter nos entreprises dans le cadre de cette relance économique», mentionne Robert Béliveau, président de la Chambre de commerce.

«Une somme de 960 M $ est prévue, sur une période de trois ans, afin d’intégrer des programmes de formations auprès des PME de divers secteurs comme la santé, l’économie verte, l’énergie propre et la construction. Le perfectionnement, étant un gage de succès, sera assurément important dans cette relance économique», poursuit Stéphanie Allard, directrice générale de la Chambre de commerce.

«Un nouveau programme a été annoncé. Il s’agit du Programme d’embauche pour la relance économique du Canada (PEREC). Celui-ci permettra d’offrir aux employés admissibles une subvention allant jusqu’à 50% de la rémunération supplémentaire octroyée aux employés admissibles entre le 6 juin et le 20 novembre. Toujours dans le but d’être la courroie entre les gouvernements et nos membres, nous sommes en étroite collaboration avec nos députés fédéraux afin de bien accompagner nos membres avec les programmes disponibles», souligne la directrice générale.

Pour le volet de la main-d’œuvre, le gouvernement a répondu positivement pour certaines demandes du milieu des affaires en annonçant divers incitatifs pour favoriser le retour en emploi de nombreux travailleurs ayant quitté le marché du travail durant la dernière année. La bonification de l’Allocation canadienne pour les travailleurs (ACT) et le Programme d’embauche pour la relance économique du Canada ainsi que la bonification des soutiens pour développer des opportunités d’emplois pour les étudiants et les jeunes diplômés viendront aider les entreprises à embaucher de la main-d’œuvre compétente.

«Toutefois, une certaine inquiétude plane à travers tous ces programmes. Le régime d’assurance-emploi connaît un déficit important et on craint que les entreprises doivent faire face à des frais considérables d’ici 2022 lorsque le moratoire sur les taux de cotisation au régime d’assurance-emploi prendra fin. Il serait inacceptable que les entreprises puissent en faire les frais tenant compte de la source du problème : la pandémie.  Dans ce contexte, nous allons assurer notre rôle auprès de nos députés fédéraux et nous agirons avec notre fédération pour connaître à l’avance les intentions du gouvernement», ajoute M. Béliveau.

«Enfin, plusieurs de nos membres subissent l’effet du manque de places en service de garde. De ce fait, cette situation représente un frein important pour le développement économique des entreprises québécoises. L’annonce, dans le budget fédéral, d’un investissement de 30 G $ sur 5 ans afin de mettre sur pied un réseau national de garderies nous permet de croire que les sommes d’argent que le gouvernement québécois recevra permettront de l’aider à combler les 50 000 places manquantes au Québec. C’est ainsi que cette bonification permettra de soutenir l’activité économique de nos entreprises», de conclure le président.