La prison pour un récidiviste de l’alcool au volant

Cumulant deux antécédents en 1998 et 2013 pour conduite avec les capacités affaiblies, Stéphane Bergeron de Laurierville a été condamné, mardi avant-midi, à une peine d’emprisonnement de 90 jours qu’il pourra purger de façon discontinue les fins de semaine.

L’homme a reconnu sa culpabilité, une fois de plus, à une accusation de conduite avec les capacités affaiblies pour des  faits remontant au 15 février 2019 à Plessisville.

Ce jour-là, a relaté la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Ann Marie Prince, le conducteur a été impliqué dans une sortie de route.

«Sur place, les policiers ont constaté chez lui de nombreux symptômes, dont l’odeur d’alcool et des pertes d’équilibre», a précisé Me Prince.

Emmené au poste de police, il a échoué l’alcootest.

La poursuite et l’avocate de l’accusé, Me Geneviève Marchand, ont proposé une suggestion commune à la juge Dominique Slater de la Cour du Québec qui l’a entérinée, non sans servir certains avertissements à Stéphane Bergeron. «Les symptômes constatés et vos antécédents constituent des facteurs aggravants. Cela fait trois fois. Jusqu’ici, les condamnations n’ont pas produit un effet dissuasif. Dans les circonstances, la peine aurait pu être plus sévère», a fait valoir la présidente du Tribunal, ajoutant que s’il continuait dans cette même direction, il allait s’exposer à de lourdes peines. «Si vous avez un problème d’alcool, il existe des organismes», lui a-t-elle rappelé. «J’espère qu’on ne vous reverra plus devant les tribunaux criminels», a spécifié la juge Slater qui a acquiescé à la peine proposée, étant donné que l’homme âgé de 47 ans occupe un travail régulier et qu’il est un actif pour la société.

En plus de la peine de détention qu’il purgera les week-ends à compter du 1er mai, Stéphane Bergeron est soumis à une interdiction de conduire pendant trois ans avec une période absolue de six mois au cours de laquelle il ne pourra munir son véhicule d’un appareil antidémarreur avec éthylomètre.