Les Tigres devront possiblement oublier le prochain environnement protégé

Aux prises avec une éclosion de cas de COVID-19, tous les membres de l’organisation des Tigres de Victoriaville seront revenus à la maison au plus tard le 18 février.

À l’heure actuelle, ce sont quatre membres de l’équipe qui ont reçu un diagnostic positif à la COVID-19. Tout le monde est maintenant isolé seul dans sa chambre d’hôtel à Chicoutimi. D’autres vagues de tests sont à venir pour le personnel de l’équipe, la dernière étant prévue le 8 février.

Si un joueur reçoit un nouveau diagnostic positif à ce moment, il devra rester confiné à l’hôtel de Chicoutimi jusqu’au 18 février, soit pour une période de dix jours. Pour leur part, les premiers joueurs à avoir contracté le virus pourront être libérés plus tôt que leurs coéquipiers. En effet, lorsqu’une personne reçoit un diagnostic positif, elle doit compléter une période d’isolement de dix jours, comparativement à l’isolement de 14 jours prévu pour les personnes qui ont eu un contact étroit avec une personne déclarée positive. Ces jours supplémentaires d’isolement s’expliquent par le temps de gestation possible du virus après le contact avec la personne qui a reçu un diagnostic positif.

Dans le cas des Saguenéens, qui ont affronté les Tigres les 30 et 31 janvier, ils sont obligés de compléter une période de 14 jours d’isolement. Lorsqu’elle se terminera, l’attaquant Hendrix Lapierre, un choix de premier tour des Capitals de Washington, en sera rendu à 63 jours d’isolement au cours des cinq derniers mois. Il a notamment dû s’isoler au camp d’Équipe Canada junior, au retour de celui-ci et à son retour du camp d’entraînement des Capitals de Washington.

Le néant pour la bulle suivante

Pour le moment, la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) n’a pas pris de décision par rapport à l’organisation de la bulle prévue du 12 au 18 février à Victoriaville. Ce qui apparait certain, c’est que les Tigres ne pourront pas prendre part à la prochaine vague de bulles du circuit Courteau étant donné que ce ne sont pas tous les joueurs qui seront de retour à Victoriaville. Ils auront également été retenus entre quatre murs pour une longue période.

Puisque la LHJMQ prévoit faire d’autres environnements protégés entre le 27 février et le 7 mars, pour un total de six matchs, il y a fort à parier que c’est uniquement à ce moment que les Félins pourront effectuer leur retour au jeu.

Il est à noter que l’organisation victoriavilloise n’avait pas l’autorisation de commenter le dossier de l’éclosion de cas de COVID-19.