«Une pandémie disparaît d’elle-même en 18 à 24 mois», avance le microbiologiste Marc Hamilton

Marc Hamilton est à la tête d’une entreprise reconnue mondialement, avec 500 employés, dont plusieurs microbiologistes. Il nous explique qu’un virus, plus souvent qu’à son tour, disparaît de lui-même au bout de 18 à 24 mois. Il ne croit pas que les doses de vaccins reçues actuellement au Québec pourront à elles seules ralentir la pandémie, puisque le nombre est trop minime pour avoir un réel impact.

«Historiquement parlant, une pandémie perdure entre 18 et 24 mois, comme la grippe espagnole, entre autres. Souvent, au bout de cette période, le virus meurt de lui-même », mentionne l’expert.

Se tenir à 2 mètres?

M. Hamilton nous explique qu’une distanciation de deux mètres entre les gens ne serait pas une mesure suffisante pour cesser la propagation du virus dans des endroits clos. Surtout pas en hiver, avec le taux d’humidité propice pour ce type de virus, mais également au manque d’aération dans plusieurs endroits, et aussi le fait que les gens se retrouvent moins dehors en temps froid. Le virus pourrait rester dans l’air plus longtemps que les gens ne le croyaient au départ.

Un homme proactif

Marc Hamilton ne cesse de vouloir innover et avancer. Il est déménagé de Sept-Îles en 2008 et est maintenant président de l’entreprise Eurofins/Groupe EnvironeX, le plus grand bureau d’analyse sous contrôle québécois. La pandémie lui a d’ailleurs donné l’idée d’une invention, un gel à mains antiseptique, hydratant et avec une odeur parfumée.

«Je n’étais plus capable des désinfectants à l’odeur de gin ou de Tequila», lance-t-il à la blague.

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