Rétro 2020 : un mois d’août marqué par des drames

Des drames ont ponctué le huitième mois de l’année, dont l’incendie tragique, en fin de mois, qui a coûté la vie à un homme de 38 ans, Réal Lavallière.

En pleine nuit, vers 1 h 30, le feu a éclaté dans un immeuble à logements de la rue Désiré. Une propagation qui a été fulgurante. Une quarantaine de pompiers de Victoriaville et de Princevile ont été mobilisés.

Une pelle mécanique a dû être utilisée.

Accident de travail mortel

Un camionneur de 39 ans, Stéphane Samoisette de Saint-Rémi en Montérégie, a tragiquement perdu la vie dans la cour de l’entreprise Galvanisation Québec sur la rue Jérémie-Pacaud dans le parc industriel Jacques-Baril à Princeville.

L’accident est survenu lors d’une manœuvre de chargement de poutres d’acier sur la plateforme d’un camion semi-remorque. Une poutre d’acier est tombée de la remorque sur le travailleur. Une enquête de la CNESST mènera à un rapport et à des recommandations, rapport qui, habituellement, est rendu public dans un délai de six mois.

Acquitté des crimes sexuels qu’on lui reprochait

L’ex-chef pompier et ancien militaire, Georges Dumont de Saint-Louis-de-Blandford, a été acquitté des accusations de nature sexuelle qui pesaient contre lui.

Le procès avait été interrompu cinq jours après son début lorsque la plaignante, victime d’un malaise, avait été conduite à l’hôpital. Le procès en était toujours au stade du contre-interrogatoire. Il n’a jamais repris depuis.

Le ministère public, représenté par Me Ann Marie Prince, indique que l’état de santé de la plaignante ne permettait pas de continuer le procès.

La preuve de la poursuite ne reposant que sur le témoignage de la plaignante, le ministère public à décréter ne pas avoir de preuve à offrir, ce qui a amené la juge Micheline Paradis à prononcer un acquittement.

Un premier CPE en milieu de travail voit le jour

Denis Deschamps a dévoilé, en août, la maquette du futur CPE en milieu de travail qui s’implantera sur les terrains de l’École nationale du meuble et de l’ébénisterie.

Il s’agit d’un projet commandant des investissements de 2,3 millions de dollars. Le Cégep lancera sous peu l’appel d’offres. On s’attend à ce que les travaux de construction débutent quelque part en octobre en vue d’une inauguration et d’une mise en opération pour la rentrée scolaire en août 2021.

Ce CPE en milieu de travail, unique à Victoriaville, proposera 50 places, dont 10 pour les poupons. Du nombre, 35 places seront accordées aux étudiantes et étudiants et aux membres du personnel du Cégep. Les 15 autres places, on les offrira au personnel de la Caisse Desjardins des Bois-Francs, partenaire majeur de ce projet.

Un incendie détruit un bâtiment agricole

Les flammes ont détruit un bâtiment agricole situé au 771, 3e rang Ouest à Saint-Samuel, causant ainsi des pertes évaluées, à première vue, à environ 150 000 $.

Dix-sept pompiers de la Régie de la Bulstrode ont répondu à une alarme générale, bénéficiant de l’entraide, pour le transport d’eau, des sapeurs de Saint-Wenceslas et de Saint-Léonard-d’Aston.

«Le bâtiment servait de garage et contenant de la machinerie, dont une presse à foin, et de nombreux outils.

Pour faciliter le travail d’extinction, les pompiers ont eu recours à une pelle mécanique pour soulever les pièces de tôle et pour pouvoir ainsi accéder aux foyers d’incendie.

Recommandation d’un coroner en lien avec la mort d’une fillette

Quand il a happé mortellement la petite Anna-May Lizotte, 7 ans, vers 8 h 25 le 8 juillet 2019 au coin des rues Monfette et Saint-Paul à Victoriaville, le camionneur ne pouvait apercevoir l’enfant, note le coroner Me Pierre Bélisle dans son rapport daté du 11 août.

Le coroner souligne l’existence d’une solution pour améliorer la sécurité des piétons, évoquant une étude réalisée en 2019 par la Société de l’assurance automobile du Québec conjointement avec le ministère des Transports du Québec.

L’étude fait mention de miroirs antéviseurs convenant à tous les types de véhicules lourds, des miroirs non obligatoires, mais suggérés pour les propriétaires de véhicules lourds. «La présence de miroirs antéviseurs ou convexes sur les ailes avant du véhicule aurait pu combler le manque de visibilité devant le camion et permettre au conducteur d’apercevoir l’enfant qui traversait devant lui», avance Me Pierre Bélisle.

L’imposition d’une telle mesure non coûteuse est souhaitable, soutient-il.

Pas de recours collectif contre le pasteur Guillot

Dans une décision rendue récemment, la Cour supérieure du Québec a tranché en refusant le recours collectif que voulaient initier deux anciens élèves à l’endroit du pasteur Claude Guillot, des églises baptistes évangéliques de Victoriaville, de Québec-Est et de l’Association d’églises baptistes évangéliques au Québec.

D’entrée de jeu, dans sa décision de 17 pages, la juge Johanne April précise que «bien que la situation vécue par les personnes visées par la présente demande mérite toute compassion, elles ne peuvent être autorisées à exercer l’action collective envisagée puisque les conditions nécessaires à l’exercice d’un tel recours ne sont pas rencontrées».

Pour autoriser un recours collectif, le Tribunal doit conclure que la demande satisfait aux quatre conditions prévues, à savoir notamment qu’elle soulève des questions de droit ou de fait identiques, similaires ou connexes.

Dans l’esprit du Tribunal, il n’y a pas «de fil conducteur unique, d’un contexte institutionnel unique où les défenderesses, sous la direction d’administrateurs communs, auraient manqué à leurs obligations de surveillance des faits et gestes commis par leurs répondants».

02La preuve a même démontré que «les défendeurs sont des entités juridiques distinctes et autonomes, sous gouvernance unique, entravant ainsi la constitution d’une question commune à tous les membres du groupe».

Le Tribunal, estimant, en fait, que les demandeurs n’ont pas choisi le véhicule procédural approprié, a rejeté la requête pour l’exercice d’une action collective.

Robert Béliveau accède à la présidence de la CCIBFE

Lors de l’assemblée générale annuelle, Robert Béliveau a été choisi comme président de la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs-Érable.

Impliqué comme membre depuis 1992 dans la Chambre de commerce, Robert Béliveau succède ainsi à Geneviève Thibault qui occupait le poste depuis deux ans. Le nouveau président a abordé les grandes orientations pour l’année 2020-2021, Robert Béliveau a exposé différents volets : le mouvement des ressources humaines des derniers mois crée des impacts sur la structure organisationnelle et devra être repensé, tout comme le plan stratégique 2017-2020. Dans l’actuel contexte de pandémie, le nouveau président assure que l’organisation ne peut demeurer insensible dans le rôle qu’elle a à jouer, en lien avec les besoins des membres.

Le développement économique circulaire et rassembleur auprès des 33 municipalités des deux MRC, le développement de liens plus étroits avec les secteurs agroalimentaire, agricole, manufacturier et touristique, de même que le soutien aux membres pour les aider à développer leur entreprise figurent parmi les principaux objectifs fixés, a-t-il souligné.

«Ce sera un travail d’équipe», a conclu le nouveau président.