Rétro 2020 : mars, le mois du début de la pandémie

C’est en mars, le 11, que l’Organisation mondiale de la santé décrète qu’il s’agit d’une pandémie. Le coronavirus, la COVID-19, chamboule tout, Québec décrète l’urgence sanitaire et ordonne diverses fermetures. Les conséquences sont énormes.

Ils sont nombreux les événements annulés, dont le 37e Panthéon de la performance prévu en mai.

En mars, la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs-Érable avait fait connaître ses finalistes et les lauréats de certaines catégories.

Ainsi, le conseil des gouverneurs de la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs-Érable (CCIBFE) a choisi, cette année, de désigner, comme «bâtisseur 2020», la famille Labbé (IGA Bellevue).

L’entreprise de Daveluyville, Julien Beaudoin ltée, spécialisée dans la fabrication de bases de lit et de produits connexes, a été sélectionnée «grande entreprise de l’année».

Pour sa part, le fabricant de cercueils, Victoriaville & Co, se voit honorer du titre de «manufacturier numérique».

Warwick : un nouvel outil pour mobiliser et informer en cas d’urgence

On devait initialement la lancer dans un mois. Mais en raison de l’actuelle pandémie, l’organisation municipale de Warwick a mis «les bouchées quadruples» pour procéder au lancement de l’application ECHO MMS pour mobiliser les intervenants et informer rapidement les citoyens en situation d’urgence.

Les autorités, grâce à cette application, pourront rejoindre rapidement les citoyens qui l’auront téléchargée. Les citoyens peuvent aller chercher de l’information sur différentes situations pour s’y préparer le plus possible et être le moins surpris quand les événements surviennent.

Ils peuvent notamment se renseigner sur différents scénarios, comme la pandémie COVID-19, des phénomènes météo violents, un déversement de produits toxiques,  un accident industriel majeur, un incendie, une inondation, un séisme ou une panne électrique, par exemple.

Les citoyens warwickois y découvriront aussi un bottin corporatif par départements et par noms.

Vol de sirop d’érable : verdicts de culpabilité maintenus

Dans un jugement rendu le 4 mars, la Cour d’appel du Québec maintient les verdicts de culpabilité rendus contre les individus condamnés en rapport avec l’important vol de sirop d’érable de quelque 18 millions de dollars survenu il y a un peu moins de 10 ans à Saint-Louis-de-Blandford.

Le plus haut tribunal de la province apporte cependant certaines modifications à des amendes imposées et à des modalités de paiement.

C’est un jugement de 75 pages qu’ont rendu les juges Allan R. Hilton, Jean Bouchard et Michel Beaupré.

Le vol de sirop d’érable constitue, note-t-on dans le jugement,  la plus importante enquête de la Sûreté du Québec en termes de valeur de biens tangibles volés et de moyens d’enquête déployés.

La Fédération des producteurs acéricoles du Québec avait loué, au printemps 2011, un entrepôt au 150, rue Industrielle à Saint-Louis-de-Blandford. Pas moins de 16 224 barils de sirop y ont été entreposés. De ce nombre, 9571 barils ont été vidés, représentant 5 935 250 livres de sirop d’érable d’une valeur marchande évaluée à quelque 18,7 M $.

Le vol a été commis entre les mois d’août 2011 et juillet 2012. Il aura fallu, selon l’estimation du ministère public, pas moins de 95 camions remorques de 53 pieds pour assurer le transport de la marchandise volée.

La plainte de vol à la Sûreté du Québec a été déposée le 24 août 2012 par la Fédération.

Grand nombre d’incendies en mars

Un violent incendie, vraisemblablement d’origine électrique, a détruit une ferme laitière du 5e rang à Laurierville, faisant périr une centaine de vaches et causant des pertes évaluées à plus d’un million de dollars.

Une quarantaine de pompiers des casernes 65, 72, 58, 45 et 85 ont été mobilisés pour combattre l’élément destructeur. Ils ont eu recours à une pelle mécanique pour faciliter leur travail d’extinction.

Sainte-Sophie-d’Halifax

Les pompiers n’y pouvaient rien. Une résidence à deux étages rénovée du 4e rang à Sainte-Sophie-d’Halifax brûlait dans son ensemble.

L’incendie a mobilisé 20 pompiers des casernes 45, 13, 80 et 85. Avec les camions-citernes, ils devaient se rendre au village de Sainte-Sophie et pomper de l’eau dans la rivière pour les remplir.

Notre-Dame-de-Lourdes

Un violent incendie a détruit un chalet en construction du rang Saint-Louis Ouest à Notre-Dame-de-Lourdes.

Les pompiers des casernes 80 et 85 du SSIRÉ ont été déployés sur les lieux, de même que le camion-citerne de la caserne 45. Au total, 17 sapeurs ont été mobilisés.

Plessisville Paroisse

Un incendie d’origine accidentelle a détruit le garage d’une cabane à sucre du boulevard des Sucreries dans la Paroisse de Plessisville. Le feu a pris naissance sur un véhicule tout terrain (VTT) et s’est propagé à la structure du bâtiment d’environ 600 pieds carrés.

Les pompiers de la caserne 45 ont répondu à une alarme générale. Des sapeurs de la caserne 80 avec un camion-citerne ont aussi été  mobilisés, de sorte qu’une vingtaine de sapeurs ont été déployés.

Princeville

Un incendie d’origine électrique a ravagé un ancien jumelé transformé en résidences pour personnes handicapées au 977, rue Saint-Jacques Ouest à Princeville.

Une défaillance électrique d’une prise à l’extérieur du côté droit de la résidence a causé l’incendie qui s’est vite propagé. Le brasier a dégagé une imposante fumée noire visible à des kilomètres à la ronde.

Heureusement, tous les occupants ont pu évacuer sans être blessés.

Les pompiers princevillois ont répondu à une alarme générale. Quelque 25 sapeurs ont été déployés. Ils ont pu compter aussi sur l’échelle aérienne de Victoriaville. En une heure environ, l’incendie a été maîtrisé. Une séparation coupe-feu a empêché les flammes de se propager à la partie de gauche. Mais avec les dommages causés par l’eau, l’immeuble est une perte totale, une valeur d’environ 300 000 $.

Saint-Norbert-d’Arthabaska

Et même si le bâtiment tient encore debout, la bête a fait son œuvre. Les flammes ont ravagé tout l’intérieur de la cabane à sucre située sur la rue Demers à Saint-Norbert-d’Arthabaska.

À l’arrivée des sapeurs, l’embrasement était généralisé. Vingt-quatre pompiers princevillois ont été mobilisés pour l’intervention avec l’entraide de trois sapeurs de Victoriaville pour le transport d’eau avec un camion-citerne.

L’incendie, qui a causé des pertes de plusieurs milliers de dollars, est d’origine accidentelle. C’est un poêle à bois qui est en cause.

Victoriaville

La présence d’éléments suspects a amené le service de sécurité incendie de Victoriaville à remettre à la Sûreté du Québec le dossier concernant l’incendie qui a éclaté dans un édifice commercial de la rue Saint-Jean-Baptiste.

Le feu s’est déclaré au deuxième étage de l’immeuble dans un logement. Les sapeurs ont répondu à trois alarmes, de sorte que près d’une trentaine de pompiers ont été mobilisés.

Le logement est une perte totale. Les dommages s’élèvent à environ 50 000 $.

Les pompiers ont pu identifier le point d’origine de l’incendie, une chambre à coucher.

Une dangereuse intersection à Notre-Dame-de-Ham

Une collision, qui a fait quatre blessés, le 26 février, a ravivé des inquiétudes chez les résidents de Notre-Dame-de-Ham relativement à la dangereuse intersection de la rue Principale et de la route 161.

Du nombre, Yves G. Cournoyer qui, d’ailleurs, est intervenu pour porter secours aux blessés.

C’est en quelque sorte un cri du cœur, un appel à l’action, que lance celui qui, il y a quatre ans, a choisi de s’établir à Notre-Dame-de-Ham.

Depuis qu’il y habite, non loin de l’intersection justement, Yves G.Cournoyer, a dénombré plusieurs collisions graves impliquant, entre autres, des voitures et des poids lourds, camions de lait, de farine, etc.

De nombreux camions de différentes compagnies de transport empruntent quotidiennement la route 161, fait-il remarquer. La grande vitesse accentue le danger.

Deux causes pour expliquer un accident de travail mortel

La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a fait la lumière entourant la mort tragique d’un travailleur étranger écrasé sous la roue d’un tracteur, le 7 octobre 2019, à l’entreprise Canneberges Boivin du rang Saint-François à Saint-Louis-de-Blandford.

Au moment de l’accident, la victime, Luis Andres Galindo Galindo, se trouvait dans un bassin de culture et s’affairait à des travaux de désherbage à l’aide d’outils et de chaudières qu’il transvidait ensuite dans une remorque.

Mais en circulant en bordure d’un canal d’inondation, le travailleur a perdu le contrôle du tracteur qui a basculé dans le canal. L’homme a alors été écrasé sous le pneu arrière droit du tracteur lequel s’est retrouvé complètement à l’envers. Le décès de l’homme a été constaté au centre hospitalier où il a été conduit.

L’enquête de la CNESST retient deux causes pour expliquer l’accident. D’abord, le travailleur a effectué un virage à 90 degrés en bordure du canal d’inondation pour alors perdre le contrôle du tracteur qui a ensuite basculé.

Deuxièmement, précise la CNESST, «la conduite d’un tracteur dépourvu d’une ceinture de sécurité et d’une structure de protection en cas de retournement a exposé le travailleur au danger d’être écrasé en cas de reversement de celui-ci».